Benoît Costil : “Outre mon passage en Equipe de France, j’ai eu la chance de vivre des bons moments à Bordeaux où j’ai fait de belles rencontres”

    Dans une interview exclusive accordée à Eurosport, Benoît Costil, ancien gardien des Girondins de Bordeaux, est revenu sur son arrivée à Salernitana et notamment le fait de retrouver Paulo Sousa, son entraîneur à Bordeaux par le passé. Il répondit à la question de savoir que était son meilleur moment entre sa première convocation en Equipe de France, son unique sélection contre la Côte d’Ivoire en 2016 (0-0) ou l’aventure Euro 2016 même s’il y a la défaite en finale ?

    “Franchement, l’Euro restera un moment gravé. Vivre 58 jours ensemble, ça reste une aventure extraordinaire. Concernant ma sélection face à la Côte d’Ivoire, ça restera mon petit trophée à moi. L’Equipe de France a été le summum de ma carrière. Le petit regret est qu’il n’y a pas eu une ou deux sélections en plus. Mais je suis très fier d’avoir fait sept saisons et demie en Bleu, en y allant très régulièrement, et d’avoir été dans le groupe qui a soulevé la Ligue des nations en 2021. C’était il y a deux ans, donc ce n’est pas loin. Outre mon passage en Equipe de France, j’ai eu la chance de vivre des bons moments à Bordeaux où j’ai fait de belles rencontres : Paulo Sousa, avec qui j’ai tellement été en phase humainement et sportivement, Gustavo Poyet, qui est exceptionnel, ou Ricardo qui est un homme remarquable (il insiste). A Rennes, j’ai eu la chance de travailler avec un monsieur comme Christian Gourcuff, qui est pour moi exceptionnel. Avant ça, il y a eu Sedan (2009-2011) où j’ai kiffé le club et la région. Je suis bien triste qu’ils soient descendus si bas mais j’espère qu’ils vont remonter progressivement car il y a tellement de gens remarquables. Il y a aussi ce passage marquant à Vannes (2008-09). Il y a également Caen où j’ai été formé mais il n’y a pas eu de suite. Il aurait pu y en avoir une en 2022, mais ça ne s’est pas fait. Personnellement, je suis tombé amoureux de la région bretonne et d’un club, à savoir le Stade Rennais. Rennes restera toujours en moi même si je suis Normand. J’ai obtenu le passeport breton, je suis un pur Breton d’adoption. Ce lien fort ne partira jamais.”