Yon Ecenarro : “C’est ça qui m’embête, et avec ce côté un peu trop professoral parfois, dans la manière de parler, voire un peu condescendant”
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Yon Ecenarro, consultant pour la radio, est revenu une nouvelle fois sur le discours d’Albert Riera après la défaite des Girondins de Bordeaux à Auxerre.
« Je comprends qu’Albert Riera veuille positiver certaines choses. Ce qui ne m’a pas plu, c’est… Que tu positives, ok, mais tu te concentres sur toi… Tu n’es pas obligé de rajouter – et ça je trouve que c’est un sacré culot – qu’Auxerre n’est pas meilleur que toi. Tu as 19 points de retard sur Auxerre qui vient de te mettre 3-1, et tu dis ça… Alors, oui, on comprend ce qu’il veut dire, que le temps où on a bien joué, on n’avait pas la sensation qu’Auxerre était mieux. Le problème, c’est qu’on a très peu joué… A un moment donné, effectivement, on a rivalisé. Mais sur la longueur, s’ils sont premiers et qu’ils ont 19 points de plus que nous, je trouve ça culoté de le dire… Et moi, je pense, qu’il a aussi le droit de dire – sans tailler les joueurs – ‘je me suis trompé’. Parce que, quand tu perds, que tu as 22 points, que tu es les Girondins de Bordeaux, avec le plus gros budget… Ce n’est pas que lui, il y a eu une première partie de saison avec David Guion. Mais tu as le droit de dire qu’il y a quelque chose qui ne se passe pas bien, puis ensuite ça ne t’empêche pas de dire ‘ça, ça a été positif, ça aussi’. C’est ça qui m’embête, et avec ce côté un peu trop professoral parfois, dans la manière de parler, voire un peu condescendant. Même en avant match avec les journalistes de beIN, quand il leur a parlé, c’était un peu limite à certains moments ».
En résumé : « Tu peux être positif, sans enfoncer les autres ».
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.
