Albert Riera : « Si je voulais le frapper ? Ah, si on m’avait donné l’opportunité… (rires). Peut-être que je ne l’aurais pas frappé aussi bien que Yoann, mais je connaissais l’idée »

    En conférence de presse d’avant Bordeaux-Valenciennes ce matin au Haillan, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, est revenu sur la dernière action du match face à Nice, et le coup franc de Yoann Barbet.

    « Je lui ai demandé de cadrer. Que le ballon soit fort, oui, mais il doit être cadré. Si personne ne le touche, il a la possibilité de marquer. Si le ballon n’est pas cadré, quelqu’un doit le toucher, même l’adversaire… Si ce coup franc était plus à l’intérieur (dans l’axe, ndlr), c’était bien sûr une autre situation, car Yoann est un spécialiste des coups francs. Mais c’était un peu sur le côté, c’est pour ça que j’ai demandé à ce que ce soit cadré. C’est le plus important. Si tu rentres bien dedans, c’est toi qui peux marquer, c’est même parfois l’adversaire… Mais cadrer, c’est ce que j’ai demandé. Pour la prochaine fois, il le fera, il l’a compris ».

    Le coach bordelais était d’ailleurs très loin de sa zone d’entraineur sur cette dernière action.

    « Ah oui j’étais loin ? En ce moment, je ne contrôle pas ma position (rires) ».

    Puis, il répondit à la question de savoir si c’était parce qu’il avait l’envie aussi de le frapper…

    « Si je voulais le frapper ? Ah, si on m’avait donné l’opportunité… (rires). Peut-être que je ne l’aurais pas frappé aussi bien que Yoann, mais je connaissais l’idée. Il savait ce qu’il fallait faire, mais le ballon est parti deux mètres à gauche. Comme je l’ai déjà dit, tu peux rater la technique, la passe, mais l’idée, tu ne peux pas la rater ».

    Retranscription Girondins4Ever