Yon Ecenarro : « C’est là où on doit murir, où on n’a pas le niveau pour monter… »

Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, le consultant pour la radio, Yon Ecenarro, s’il a trouvé cette défaite des Girondins de Bordeaux face à Nice ‘positive’, il a tout de même vu du négatif chez les bordelais.
« J’ai trouvé qu’on avait manqué d’agressivité défensive, à l’image du premier et du troisième but. C’est sûr que Vipotnik n’a pas l’habitude d’être à cette place-là, et d’ailleurs, on voit que Laborde, sur l’action décisive d’Elis, se fait effacer également trop facilement. Ils ont défendu comme des attaquants. Harisson Marcelin aussi est trop tendre pour moi sur le troisième but niçois, il doit essayer de tout embarquer parce que le ballon est remis par Clément Michelin sur lui, et il doit essayer d’arriver avec un peu plus d’engagement pour que le ballon ne reparte pas dans la course. Et après, je rajoute le manque de concentration à des moments clés du match. Les fins et les débuts de mi-temps, ou alors juste après quand on prend un but… C’est là où on doit murir, où on n’a pas le niveau pour monter… Dans nos temps faibles, on est très très faibles. On prend directement un but. Et puis, enfin, il y a encore eu un peu de déchet technique offensivement, dans le dernier geste, devant le but, ou dans la dernière passe. Mais c’est vrai qu’on a produit des choses. Cependant, c’est là où on voit qu’on est encore très naïfs par moment ».
Il y a aussi ce pénalty bêtement concédé par Vital Nsimba…
« C’est vrai qu’il n’y a pas grand-chose, mais ce geste, à partir du moment où tu mets les mains sur les épaules… Je trouve que l’arbitre a été un but vite, car quand tu n’as pas la VAR qui vérifie… Il faut être certain à 100%. Il était un peu loin, mais bon, ça peut se siffler ».
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.