Albert Riera : “Je ne parle jamais de l’arbitrage, mais c’est un scandale…”

    (Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport)

    En conférence de presse d’après match, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, avant d’analyser Bordeaux-Valenciennes, a voulu parler de l’arbitrage.

    « Pfff… (silence) Je ne parle jamais de l’arbitrage, mais c’est un scandale… Deux pénaltys clairs en contre qui ne sont pas sifflés. Le but que l’on prend il y a une faute sur Vipi… Et plus clair, c’est impossible. Impossible ! Et donc il y a hors-jeu sur le but de Valenciennes… Je viens d’entendre que le coach adverse n’avait pas eu de chance… Alors, dans ce cas, il ne faut pas qu’il compte son but parce que c’est faute pour nous, et hors-jeu… Voilà, je voulais d’abord dire ça ».

    (Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport)

    Après l’arbitre, c’est les joueurs bordelais qui en ont pris pour leur grade.

    « Jamais je serais content à 100% parce que même si la perfection n’existe pas, je veux que l’on soit une équipe qui joue très bien au football. Je veux toujours qu’ils puissent jouer encore mieux. Il y avait une situation très claire. Je vais déjà parler de la première mi-temps. Ce que j’ai dit à la mi-temps à mes joueurs, c’est qu’on n’était pas Valenciennes. On est Bordeaux. On ne joue pas à la loterie. Ils faisaient quatre passes, puis nous quatre passes, puis eux quatre passes, puis nous quatre passes… Non, non. On n’est pas Valenciennes, avec tout mon respect (pour cette équipe). On est Bordeaux, est on a plus de qualité que faire quatre passes d’affilée. Quand on en fait 10-12, on fait bouger d’un côté à l’autre, on joue avec la largeur, la première zone, la deuxième zone, et après on attaque la profondeur, la troisième zone… Quand on a fait ça avec la tranquillité, les passes sont venues toutes seules. Désolé, mais on a fait un cadeau de 45 minutes : ‘Valenciennes, vous pouvez aussi jouer dans ce match’. C’était un match qu’on devait finir à 4 ou 5-0. Et on leur a donné des vitamines, des coups-francs, des coups de pieds arrêtés, des ballons très simples que l’on a perdus. En seconde mi-temps, c’était un peu plus intense, on était un peu plus décidés. On a compris qu’il fallait être patient avec le ballon. Puis après, on a eu 18 occasions, 10 tirs cadrés. C’est pas mal, mais on doit encore faire plus. Ça c’est le sentiment que j’ai. Même si on a le résultat, qu’on a gagné, il y a encore des choses qu’on doit régler. Quand on était à 2-0, j’avais la sensation que c’était nous qui perdions 2-0. On voulait aller très vite… Mais c’était à l’adversaire de venir chercher le ballon. Nous, on doit le provoquer, lui faire faire des erreurs, ressortir le ballon, puis lui faire mal… On a perdu des ballons faciles, et on lui a donné la possibilité de revenir »

    Retranscription Girondins4Ever