Sur « Ballon, Main, Corps », Ludovic Obraniak a confié qu’après avoir eu des propos sur le sélectionneur de l’Equipe de France, Didier Deschamps, dans L’Equipe du soir, “Dédé” lui renvoya l’ascenseur…

« J’ai dit deux ou trois trucs sur Deschamps, je peux te dire qu’en contrepartie, j’ai mangé des gravas et des cailloux pendant quelques mois (rires). Une soupe aux cailloux… »

Il donna plus d’explications.

« Quand j’étais entraineur au Touquet, il m’a renvoyé l’ascenseur comme il fallait (rires). En fait, je n’ai pas coaché une seule fois mon équipe sur le banc… je l’ai coachée toute l’année en tribunes. Ils m’ont empêché de… Tu sais, la règle qui dit qu’il faut un an d’ancienneté pour être numéro 1 etc… Mais en fait, tu changes juste sur la feuille de match le numéro 2 et le numéro 1, et personne ne t’embête jamais… Je n’avais pas le droit de parler, je n’avais pas le droit de me lever, on a pris des amendes, on a pris plein de trucs… Au final, j’ai coaché toute l’année en tribunes. Mais voilà, après, j’ai dit ce que je pensais. Je ne pense pas avoir dit quelque chose de complètement fou, et s’il avait pris le temps de m’appeler on en aurait discuté, je me serais expliqué, mais voilà… C’est comme ça ! Mais je dirai toujours ce que je pense, peu importe ce qui se passera. C’est ma marque de fabrique. Je peux me regarder dans le miroir le matin quand je me lève, je sais que je ne fais pas de compromis, et avec personne ».

Et va t-il continuer dans cette voie de coach ?

« Je ne suis pas prêt, je pense. Je pense que je ne suis pas encore un bon numéro 1. J’ai besoin de passer par une étape d’adjoint, derrière quelqu’un pendant quelques années, un ancien… Je me vois plus dans un rôle de directeur sportif, d’homme de l’ombre mais qui fédère en coulisses ».

Retranscription Girondins4Ever