Žan Vipotnik : “J’ai vécu beaucoup de choses qui m’aident encore aujourd’hui. Dans l’ensemble, c’est bon pour l’avenir”

    Pour Football Planet, l’attaquant des Girondins de Bordeaux, Žan Vipotnik, a été invité à s’exprimer sur les jeunes joueurs qui partent rapidement à l’étranger, comme ce fut le cas pour lui l’été dernier.

    “Il faut croire en soi, avoir confiance et croire en un processus qui n’est pas toujours facile. J’ai également traversé un processus difficile. Avec le recul, je me suis toujours senti bien. Je pense que j’ai tout fait correctement. Bien sûr, cela n’a pas été facile, surtout quand il faut partir dans une autre ligue en prêt ou même en première division dans un club moins performant. Cela fait partie de la vie, mais je pense que cela m’a aidé à atteindre ce niveau. Quand on est jeune, la première division est difficile, avec des joueurs plus âgés et plus expérimentés. Sans confiance et sans jouer régulièrement, il est difficile d’entrer dans le système. Mais il faut croire en soi, parfois prendre du recul, pour pouvoir ensuite faire deux pas en avant. Ce n’est pas facile, mais plus c’est difficile, mieux c’est pour vous au final”.

    Au final, si l’on résume, l’attaquant bordelais est passé de la deuxième division slovène à l’équipe nationale…

    “Dans les sélections jeunes, tout s’est bien passé. Mais voilà que la réalité nous frappe. Le football senior est une étape importante dans la vie d’un footballeur. Ce n’était pas facile, surtout à Gorica, où les résultats n’étaient pas les meilleurs et où nous avons même été relégués. Mais ce fut une bonne expérience pour moi. J’ai eu des minutes dans la ligue supérieure et une idée du jeu. Même si je n’ai pas été très efficace, j’ai décidé de partir en prêt en deuxième division. Là, avec Triglav, nous poussions pour atteindre la première ligue, en pratiquant un football très offensif, ce qui me convenait. J’ai marqué des buts et des passes décisives. Je pense que j’y ai pris de la confiance, que j’ai ensuite transférée à Maribor. Au début de la saison dernière, les choses ne se sont pas bien passées pour moi. J’étais le deuxième, voire le troisième, attaquant du club. C’était dur. Parfois, je ne faisais même pas partie du groupe et je devais regarder le match depuis les tribunes. Cela fait partie du football, mais quand cela arrive, il faut continuer. Essayer de faire plus que les autres, gagner en confiance, ce que vous obtenez en vous entraînant avec des objectifs. C’est la seule façon d’établir une routine et de façonner votre jeu. À partir d’octobre, tout s’est déroulé dans un rêve pour moi. Je dirais que jusqu’à présent, cela a été un beau voyage, certainement pas facile. J’ai vécu beaucoup de choses qui m’aident encore aujourd’hui. Dans l’ensemble, c’est bon pour l’avenir”.

    Traduction Girondins4Ever