Romain

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    Yon Ecenarro : “Nous avons loupé le tournant de la saison. On rentre dans le rang et on va continuer à regarder derrière”

    Le consultant France Bleu Gironde, Yon Ecenarro, est longuement revenu sur la défaite des Girondins de Bordeaux à Troyes.

    “Bordeaux, comme trop souvent cette saison, s’est montré faible dans ses temps forts, incapable de concrétiser. Oui c’est très faible techniquement à haute intensité et à pleine vitesse, notamment Livolant, Elis, Davitashvili et Weissbeck, mais hélas c’est là qu’il faut être bon pour prétendre au haut niveau. La réorganisation défensive de Riera à la 64ème peut se comprendre – meilleure ligne sur le papier, avec aussi les joueurs à leurs postes – mais semble avoir perturbé l’équilibre défensif du soir. C’est toujours délicat de changer une charnière centrale en cours de match. Il aura suffi d’une minute pour prendre un but sur une succession d’erreurs (Biumla très haut loupe sa relance -Barbet trop vite effacé – Weissbeck qui lâche le marquage d’Elisor). Après, on s’arrache pour revenir avec un penalty assez généreux et on se loupe une nouvelle fois (Biumla + Johnsson) et prenons un penalty évitable. Pedro Diaz côté droit ce n’est pas ça, Gaétan Weissbeck ne rend pas le dixième de la confiance que son coach lui donne depuis qu’il est arrivé. Danylo Ignatenko comme métronome du milieu encore une fois et combattant irréprochable. Je trouve que notre milieu à 3 le plus équilibré reste Diaz (à gauche)-Ignatenko-Sissokho. J’ai bien aimé l’entrée de De Lima sur son côté gauche : il percute, ne dézone pas de trop et accélère clairement le rythme dans les 30 derniers mètres, chose qui nous manque tellement !”.

    Pour lui, ce match marque malheureusement un tournant.

    “À mon avis nous avons loupé le tournant de la saison, même si j’espère me tromper et qu’il reste 15 journées. Mais on rentre dans le rang et on va continuer à regarder derrière. Ne nous focalisons pas uniquement sur les erreurs de jeunesse, elles font partie hélas de l’apprentissage. Derrière, la moindre erreur se paye cash et se voit. Et si on arrivait à marquer plus vite et plus souvent, peut-être que ça resterait anecdotique. Mais ce n’est pas le cas. Samedi gros match face à Grenoble ! On sera là ! Marine et Blanc un jour, Marine & Blanc toujours, allez Bordeaux !”.