Paul Bernardoni : « J’ai perdu beaucoup trop de choses, de valeur sentimentale et humaine »

    Pour Canal+, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Paul Bernardoni, est revenu sur son expérience de six mois en Turquie.

    « Ça a été une expérience très mitigée. D’un point de vue footballistique, on va dire que c’était bien, mais le reste cata. Mon chien est décédé là-bas donc ça a été très compliqué, lui qui me suivait depuis le tout début de ma carrière. Et ensuite, ma femme allait être expulsée parce qu’elle n’avait pas de Visa. J’ai perdu beaucoup trop de choses, de valeur sentimentale et humaine ».

    Puis il raconta la disparition de Berni.

    « On est partis dans la Cappadoce, un endroit merveilleux, on fait une sublime balade… En rentrant, il vient me voir, et je sens qu’il y a un souci. Je ne sais pas comment le raconter, mais vu que c’est mon chien, je le connaissais bien… J’ai tout de suite dit à ma femme qu’on allait chez le véto car ça n’allait pas. Arrivé chez le véto, en 40 minutes il est parti… ».

    Et dans le milieu de son travail, les soucis ont aussi été au rendez-vous.

    « On partait une semaine à Istanbul parce qu’on allait jouer Galatasaray et Fenerbahce là-bas. Autant vous dire que ce sont les meilleurs matches de la Turquie… Je pense que c’est à vivre dans une carrière. Des stades comme ça, c’est tellement fabuleux. Ils nous ont envoyé le groupe sur WhatsApp, et je vois que je n’y suis pas. Je suis un poil surpris. En fait, en gros, les gars me disent que vu que j’ai envoyé un courrier à la FIFA (car il n’était pas payé, ndlr), ils m’écartent… ».

    La goutte d’eau.

    « Tu passes ton temps à réclamer, à demander un Visa, un salaire, ceci… Au bout d’un moment, j’ai dit stp ».

    Retranscription Girondins4Ever