Albert Riera : “Vous pouvez me critiquer… Je ne regarde pas les journaux. Et puis, j’ai les épaules comme ça…”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    En conférence de presse d’avant match face à Grenoble, le coach des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a insisté sur le fait que la presse pouvait le critiquer lui, plutôt que les joueurs.

    « Vous pouvez me critiquer tout ce que vous voulez, parce que je ne regarde pas les journaux. Et puis, j’ai les épaules comme ça… Tu sais pourquoi ? Déjà 20 ans dans le foot… J’ai gagné beaucoup, et j’ai perdu beaucoup. Mais je demande ça pour les joueurs, pas pour moi ».

    A t-il vraiment le sentiment qu’il y a de fortes critiques à Bordeaux, car dans d’autres clubs cela pourrait être beaucoup plus fort…

    « C’est normal. On est dans un club où il y a de l’exigence. A la 62ème, je regarde mon banc, et je leur demande s’ils sentent la même chose que moi, si on doit aller gagner ce match ? On a fait 15 très bonnes minutes en seconde mi-temps, on avait le total contrôle du jeu, et il nous manquait cette dernière passe, trouver Livolant ou Zuka un peu plus, de manière plus directe. La raison de ce changement c’est que Manu a un bon pied côté droit, et même chose pour Yoann avec le pied gauche. Il nous manquait le fait de faire cette sortie de balle un peu mieux. J’ai décidé que c’était le moment, et je sentais qu’on devait gagner ce match. On se sentait dominants dans le jeu. Là, c’était une équipe qui nous attendait, ce n’était pas dangereux du tout, ils attendaient nos erreurs. Oui, on n’a pas gagné, on a pris ce but après ce changement, et donc c’est mal, mais je le comprends. Mais des fois il faut aussi apprécier les choses comme le fait qu’on soit beaucoup mieux avec et sans ballon ».

    Quoi qu’il en soit, le coach bordelais veut voir le position, et constate une progression de l’équipe.

    « Il y a un process pour arriver à ce qu’aujourd’hui l’équipe se sente bien. Il faut apprécier les bonnes choses. Après le match, même si je savais que c’était un moment important, je suis resté positif, car j’ai vu d’autres choses, j’ai regardé le process… Il faudrait un peu d’espoir, un peu de positivisme ».

    Retranscription Girondins4Ever