Albert Riera interpelle les arbitres français, et leur demande d’être raccord sur les règles
En conférence de presse d’après match face à Grenoble, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a interpellé les arbitres français pour leur demander de lui expliquer une règle, sur une mise en place sur corner. Lors de cette rencontre face au GF38, l’on vit les joueurs bordelais sur corner se mettre sur la ligne de but. Seulement, l’arbitre du soir a expliqué qu’il allait siffler contre eux. Ainsi, Yoann Barbet a décidé d’annuler cette phase de jeu travaillée à l’entrainement, et a demandé à ses coéquipiers de s’éloigner du portier grenoblois.
« Il y a une règle, ce soir, que l’arbitre a donné. Je ne sais pas si c’est une nouvelle règle. Mais je veux connaitre cette règle pour jouer à ce jeu, sinon je peux pas y jouer… On a travaillé toute la semaine une spécificité sur un corner, le fait qu’on se mette tous sur la ligne, comme ça le gardien ne peut pas sortir. Je ne demande pas à ce que mes joueurs touchent le gardien, ou qu’ils fassent quelque chose avec le gardien. En Premier League, tu peux le faire hein, tu peux aller sur le gardien, et ce n’est pas faute. Mais que l’arbitre dise qu’on ne peut pas être devant le gardien, que tu ne peux pas couper sa ligne de vision… Pour moi, ça, ça doit être une nouvelle règle. Si vous la connaissez, il faut me l’expliquer. J’ai été voir l’arbitre pour lui demander de m’expliquer, et il m’a dit qu’on ne pouvait pas être devant le gardien parce qu’on lui coupe la vision… Incroyable, hallucinant. Il est évident que si je connais cette règle, je ne vais pas travailler à l’entrainement ce type de coup de pied arrêté. C’est hallucinant. Evidemment, je ne parle pas de toucher le gardien, de faire faute, d’être en un contre un avec lui. Mais je peux me mettre devant, non ? Pourquoi pas ? Ou sur son côté, non ? ».
Alors, les joueurs ont annulé cette combinaison.
« On s’est tous sortis de la surface parce que l’arbitre a dit que non, ce n’était pas possible. La semaine dernière, l’arbitre a laissé jouer, et aujourd’hui non… On change les règles, alors ? »
L’entraineur bordelais insiste bien ; ce n’est pas une critique de l’arbitre, mais une demande d’éclaircissement.
« Je sais ce qu’on va dire, ‘Albert a critiqué l’arbitre’. Non non ! Je pose cette question parce que je veux savoir si je peux travailler ces corners, ou pas. Si on me dit que la règle commence ce soir – enfin, du coup, avant le match, mais on ne me l’a pas dit – et qu’on ne peut pas faire ça, pas de problème, je vais travailler d’autres corners. Mais la semaine dernière on pouvait le faire, ce soir non. Ce n’est pas une critique pour les arbitres, mais qu’ils se mettent tous d’accord. Ce n’est pas ‘un match on peut, et la suite non’. On est d’accord, non ? »