Matthieu Dossevi : “C’était compliqué de tout de suite adhérer à cette philosophie d’Albert Riera quand on est 18ème, et qu’il n’y a rien qui va”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Sur La Chaine L’Equipe, l’ancien joueur professionnel désormais consultant, Matthieu Dossevi, a tenu à saluer l’état d’esprit affiché par les joueurs des Girondins de Bordeaux face à Grenoble.

    « Le début de match, il n’y avait rien à dire. Ce qu’ont fait les bordelais, c’était vraiment propre. Ils étaient appliqués, et présents sur les deuxièmes ballons. Ils ont mis beaucoup d’intensité. Ils ont logiquement été récompensés. A la différence des grenoblois, les bordelais arrivaient à se trouver assez facilement à la récupération, pour aller tout de suite vers l’avant […] Il y a vraiment une notion de confiance pour pouvoir jouer ce genre de schéma tactique. On le voit au niveau des intentions qu’ils sont un peu plus libérés et qu’ils ont un poids en moins. C’était compliqué de tout de suite adhérer à cette philosophie d’Albert Riera quand on est 18ème, et qu’il n’y a rien qui va. Là, on sent qu’il y a vraiment du mieux depuis début janvier. Les intentions sont bonnes, et ils se libèrent, vont un peu plus vers l’avant, et vont gratter des ballons. C’est désormais eux qui vont gratter des ballons plus haut ».

    Finalement, le seul danger des Girondins, c’est une nouvelle fois eux-mêmes…

    « Le vrai défi pour Bordeaux, c’est de ne pas faire d’erreur. Ils se mettent souvent en difficulté eux-mêmes. S’ils arrivent à faire un match sans faire d’erreurs, déjà, ils s’enlèvent une bonne épine du pied, eux qui sont vraiment coutumiers du fait depuis le début de la saison. A chaque fois qu’ils ont la possibilité de basculer et d’engranger un peu de confiance, il y a toujours ces pertes de balle qui leur remettent du doute […] De vouloir repartir propre de derrière, ça leur a déjà coûté très cher cette saison. Pour cela, il faut qu’il y ait du mouvement ».

    Retranscription Girondins4Ever