Didier Roustan : « Le maillot de Bordeaux, le scapulaire où à l’époque il n’y avait pas de publicités donc les choses ressortaient de manière plus intense. Je trouvais ce maillot magnifique »

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Didier Roustan, Président d’honneur de L’Equipe du Soir et auteur du livre « Puzzle », s’est exprimé sur ses premiers souvenirs des Girondins de Bordeaux.

    « La naissance avec les Girondins de Bordeaux c’est la finale de 69 surtout, j’avais 11 ans, contre l’OM. J’étais très OM, mon papa était marseillais, il m’avait déjà emmené au Vélodrome. Mais il n’y avait pas beaucoup de matchs à la télé à l’époque, donc je suivais, je connaissais l’histoire des Girondins de Bordeaux. J’avais déjà vu la finale en 68 qu’ils perdent 2-1 de mémoire, avec un penalty deux fois tiré par Rachid Mekhloufi le stéphanois. C’était Montes dans les buts Girondins donc j’avais bien vu l’équipe de Bordeaux, avec Carlos Ruiter l’avant-centre, Wojciak l’ailier gauche, Chorda qui était encore là en arrière gauche, etc… Des fois je suis amoureux de bêtises tu vois et je suis amoureux des maillots. Le maillot de Bordeaux, le scapulaire où à l’époque il n’y avait pas de publicités donc les choses ressortaient de manière plus intense. Je trouvais ce maillot magnifique. Donc la finale qu’ils perdent l’année d’après contre Marseille 2-0… Cette équipe de Bordeaux, là où je l’ai vraiment connu de près c’est avec les Jeannot Tigana, les Alain Giresse sous l’époque Bez, toute cette bande… J’ai gardé des très bons rapports avec certains, en particulier Alain qui est une personne fantastique et qui est un vrai passionné aussi. J’adore, je suis un peu comme un enfant quand il me raconte ses histoires à travers les matchs etc… Je l’ai encore eu au téléphone il n’y a pas longtemps, j’aime beaucoup Alain. »

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.