Vincent Chaudel : “Les bordelais payent aujourd’hui une gestion hors sol des américains puis de la partie de bonneteau d’un prestidigitateur nommé Gérard Lopez”

    Dans Le Journal des Sports de ce dimanche sur Sud Radio, Vincent Chaudel, de l’observatoire du Sport Business, s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux, avec notamment en toile de fond la décision de la DNCG cet hiver.

    Les Girondins de Bordeaux, ce monument en péril. Quinzièmes et déjà à plus de vingt points du podium après 22 journées de championnat. Avec des recettes hors transferts, de 18 millions d’euros, pour une masse salariale totale de 36 millions d’euros chargées, les Marine et Blanc sont structurellement déficitaires. Les bordelais payent aujourd’hui une gestion hors sol des américains puis de la partie de bonneteau d’un prestidigitateur nommé Gérard Lopez, dont le modèle économique dépend principalement de la qualification en Coupe d’Europe et surtout pas en Ligue 2. Comme d’habitude avec le luxembourgeois, le club a transmis mardi dernier un plan financier pour la fin de saison, basé sur une balance des transferts positive. Sans surprise, la DNCG a sanctionné les Girondins, prononçant un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation. Le problème, c’est que vendre les joueurs ‘bankables’, c’est réduire à néant les chances de remonter en Ligue 1 et s’enfoncer un peu plus dans un cercle vicieux. Le seul motif d’espérance, c’est l’arrivée d’un investisseur, un vrai, un fiable. C’est tout ce que l’on peut souhaiter aux supporters de ce club historique, qui le vaut bien.” 

    Retranscription Girondins4Ever