Florent Toniutti : “Je n’y crois absolument pas. Si un investisseur doit arriver, ce sera a minima un majoritaire, et quelqu’un qui prendra la gestion”
Pour Bordeaux Le Mag, l’analyste vidéo Florent Toniutti, a donné son avis sur l’avenir des Girondins de Bordeaux, et notamment l’arrivée annoncée prochainement d’un partenaire financier.
« Je ne le vois pas très sereinement, et tous les ans c’est quasiment la même chose. Maintenant, je n’arrive pas à imaginer comment un investisseur aujourd’hui puisse arriver aux Girondins de Bordeaux en mettant une somme importante, se retrouvant aussi minoritaire. Je ne vois pas comment c’est possible dans le sens où, aujourd’hui, le club, par rapport à sa situation actuelle, aux chiffres annoncés un peu partout, par rapport à certaines dettes aussi comme le stade… Je ne vois pas comment quelqu’un peut arriver, et dire ‘je mets 40M€ pour boucher un trou, et je ne prends pas la main, ce n’est pas moi le patron’. Ce n’est pas possible… Je n’y crois absolument pas. Je pense vraiment que si un investisseur doit arriver, ce sera a minima un majoritaire, quelqu’un qui prendra la gestion. Dans ce cas-là, on est dans les derniers mois de Gérard Lopez à la tête du club. En fait, je n’arrive pas à envisager un scénario où quelqu’un arrive, met cette fameuse somme espérée, et laisse la main à Gérard Lopez quand on sait où le club se situe par rapport à là où il était auparavant, et surtout quand on sait comment ce genre de relation s’est à chaque fois terminée… En général, c’était mal pour la partie qui avait mis de l’argent… Quand on met tout ça bout à bout, j’ai vraiment du mal à croire à l’arrivée d’un actionnaire majoritaire, et je pense vraiment que la personne ou le fonds qui va arriver à la rescousse, sera le prochain patron du club. Soit directement, soit dans quelques mois »
Pour lui, il fait en tout cas que ça soit vite dit.
« D’ailleurs, je pense que le plus important serait que ça s’éclaircisse le plus tôt possible, parce qu’il y a aussi ce danger du passage DNCG, et de la rétrogradation administrative, qui va forcément planer à un moment donné. Plus vite cet aspect-là sera réglé, et plus vite peut-être on connaitra les prochains patrons, ou le prochain attelage, et mieux ce sera pour l’avenir du club car ça permettra de préparer la suite. Certainement en Ligue 2, mais en repartant sur quelque chose de nouveau ».