Albert Riera : “Cela fait du bien de voir que les joueurs sont en confiance et sont contents. Mais attention, on n’est pas l’Equipe de France hein…”

Ce matin avaient lieu les conférences de presse d’avant match des Girondins de Bordeaux. L’entraineur bordelais, Albert Riera, a insisté sur la progression de son équipe, mais surtout son état de bien être.
« Je suis content avec tous les joueurs, de la manière dont ils travaillent, de l’atmosphère… Hier, j’ai regardé l’entrainement, et j’ai vu les sourires, la confiance avec ballon… Maintenant, on pense à ce qu’il y a aujourd’hui, mais je me rappelle il y a quelques mois… ça me fait plaisir pour eux parce qu’il y a des moments où tu as la confiance et des moments où tu ne sais pas pourquoi tu ne réussis pas à faire les choses que tu sais faire. Il y a des hauts et des bas, c’est impossible pour un joueur d’être 8-10 mois tout le temps à haut niveau, physiquement, mentalement… Cela fait du bien de voir que les joueurs sont en confiance et sont contents »
Seulement, l’espagnol a rappelé à ses joueurs qu’il fallait garder les pieds sur terre.
« Maintenant, je leur ai aussi dit qu’on n’était pas l’Equipe de France, qu’il fallait se calmer… On connait tous l’histoire de ce club. Mais on est en Ligue 2… Cependant, on ne pourra pas être heureux si quand on perd on est la pire équipe du monde, et quand on gagne on est les meilleurs du monde. Il faut avoir une stabilité. Le résultat ne me change pas, quand on perd ou quand on gagne. Et parfois même quand on perd, je souris plus que quand on gagne. On doit avoir cette stabilité. Les émotions doivent être au même niveau que la pression qu’il y a dans un club. La pression est là parce qu’ils sont dans un grand club. S’ils étaient dans un club avec moins d’histoire, il n’y aurait peut-être pas autant de pression, mais ici il y en a. Ils sont dans un club où il y a beaucoup de responsabilités. Mais je crois qu’on doit travailler tous ensemble, les supporters, les journalistes… On n’est pas l’Equipe de France, et quand on perd ce n’est pas la catastrophe. On ne va pas perdre la qualité le lendemain d’une défaite. Il faut contrôler cette émotion, et continuer ».