Emerse Fae : “Sincèrement, Jean-Louis Gasset a fait presque 85% du travail. C’est aussi sa victoire, c’est aussi sa CAN”
Pour Farid & Co, Emerse Fae, qui a pris la succession de Jean-Louis Gasset à la tête de la Côte d’ivoire en pleine CAN, a insisté sur le fait que l’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux avait tout de même eu son importance dans la victoire finale.
« Oui, en deux semaines j’ai remporté la CAN, mais il ne faut pas oublier le travail qui a été fait en amont avec le coach Jean-Louis Gasset, qui a fait un énorme travail depuis un an et demi, juin 2022… Il y a eu un travail qui a été fait avant, il y a eu la liste aussi qui a été faite par lui, Ghislain Printant aussi, Alain Gouaméné, Florian Printant, Nico Girard… On a eu notre mot à dire par rapport à l’élaboration de la liste, mais il ne faut pas lui enlever tout ce mérite-là. Sincèrement, il a fait presque 85% du travail. Nous, on a essayé de finir ce qu’il avait bien commencé ».
Il insiste : il y a le travail en amont de Jean-Louis Gasset.
« Bien sûr qu’il a sa part dans la réussite de la Côte d’Ivoire. Je l’ai dit depuis le début, c’est aussi sa victoire, c’est aussi sa CAN, il était là depuis le début. En fin de compte, il a raté deux semaines, alors qu’il était là depuis juin 2022, avec la qualification, la construction de ce groupe… C’était ma première expérience avec un groupe professionnel et jusqu’à présent je n’avais fait que du centre de formation. J’ai vécu un an et demi avec lui, où j’ai appris aussi à avoir une vision du côté entraineur dans le monde professionnel, du côté entraineur. Donc oui, il a sa grosse part de responsabilités dans le sacre final ».
Il revint sur la décision de l’ancien coach bordelais de démission, sans que celui-ci en parle au groupe.
« Je pense qu’après le match contre la Guinée Equatoriale (défaite 0-4), il avait pris sa décision, mais on n’était pas encore éliminés, donc c’était compliqué d’accepter pour le président de la Fédé. C’était compliqué juste après un match, une défaite. Les décisions importantes ne se prennent pas à chaud, il faut prendre un peu de recul et réfléchir aux conséquences. Le coach n’en avait pas parlé, on était tous abattus après la défaite 4-0 contre la Guinée Equatoriale. Il ne fallait pas rajouter encore un problème dans nos têtes, dans celle des joueurs, en parlant de démission. Il a pris cette décision seul, et il n’a pas voulu souffler sur les braises ».