Albert Riera à la rescousse d’Harisson Marcelin : « Les gens ne se rappellent que de cette erreur, mais en seconde mi-temps, il a fait un très grand match »
Ce samedi, à 19 heures, les Girondins de Bordeaux reçoivent, au Matmut Atlantique / Stade René Gallice, l’En Avant Guingamp, pour le compte de la 26ème journée de Ligue 2. Le coach bordelais, Albert Riera, s’est présenté ce matin devant les médias. Il est notamment longuement revenu sur l’erreur d’Harisson Marcelin, qui a coûté un but face à Amiens.
« Quand je dis que je protège mes joueurs, que d’autres personnes disent que je les protège n’importe comment… Ton fils, tu vas le protéger, de n’importe quelle manière. Pour moi, ce sont les miens, donc je vais les protéger jusqu’à la fin. Mais on parle d’une erreur. J’en ai parlé avec lui individuellement. Pour lui, pour sa carrière, on se rappelle de cette erreur. Il a joué 75 minutes, et on se rappelle de cette erreur. Mais moi comme entraineur, je me rappelle de la seconde mi-temps qu’il a faite. On ne parle pas de ça après le match, mais de son erreur. Et c’est vrai, c’est une très grosse erreur. Pour lui, il ne peut pas faire ce type d’erreur car à la fin, les gens se rappellent de cette erreur. C’est une erreur de deux secondes. Mais en seconde mi-temps, il a fait un très grand match. C’est dommage. Comme entraineur, je regarde tout le match, et pas seulement une action. On peut rater une action, et ça nous a coûté un but. Ce n’est pas facile quand on rentre à la mi-temps de se dire qu’on va faire 45 bonnes minutes. Et il a fait un très grand match. Au niveau de la prévention défensive, et aussi parce qu’il a mis deux ballons entre les lignes pour attaquer la lignes défensives qui étaient très bons. Mais on ne se rappelle pas de ça, c’est dommage. J’en ai parlé avec lui, il faut faire attention à ce style d’erreur, parce que c’es tune grande erreur. Les gens, à la fin, se rappellent de ça, même s’il a fait quatre bons matches d’affilée. Mais je me rappelle personnellement de la seconde mi-temps qu’il a faite ».