Laurent Brun : “Pourquoi, alors qu’on arrive à se créer un angle de tir, après une action bien construite individuellement ou collectivement, on ne frappe pas ?! Davitashvili, Vipotnik, Elis…”

    Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun, a expliqué que lors de la rencontre entre Amiens et les Girondins de Bordeaux, les bordelais avaient trop essayé de rentrer dans la surface, plutôt que de frapper au but, alors qu’ils avaient pourtant des positions.

    « Au bout d’un moment on était là ‘mais tire, tire !’. La séquence construite est plutôt intéressante en partant des 30m… Quand vous arrivez dans les 16-20 mètres, à un moment donné il faut déclencher, il faut frapper. Une fois, deux fois, trois fois face à Amiens, on se demandait si c’était une consigne du coach que d’aller jusque dans la surface avec le ballon, comme parfois les coaches peuvent demander de relancer court dans l’axe, chose qui pour moi est une hérésie en football. Mais là, pourquoi, alors qu’on arrive à se créer un angle de tir, après une action bien construite individuellement ou collectivement, on ne frappe pas ?! Davitashvili, Vipotnik, Elis… Non, il faut allumer au bout d’un moment, à l’ancienne ! Une bonne cartouche aux 20 mètres. Si vous tirez dans les tribunes, la fois d’après vous allez régler la mire. Au moins tenter… Vous pouvez obtenir un corner, un coup franc, une main… Alors, de temps en temps Danylo Ignatenko le fait, et même si elles sont souvent dévissées, c’est quasiment le seul qui tente… Ce n’est pas suffisant. A partir du moment où vous vous créez le décalage, que vous vous ouvrez l’angle, il faut se faire confiance. C’est peut-être un problème de confiance ».

    Retranscription Girondins4Ever