Albert Riera : « C’est vrai que c’était difficile pour les joueurs, d’autant que Pedro, c’est le premier qui l’a vu. Tu as ça dans la tête… »
En conférence de presse d’après Bordeaux-Guingamp, l’entraineur des Girondins, Albert Riera, s’est exprimé sur la manière dont il a géré la suite de la sortie d’Alberth Elis avec ses joueurs.
« Non, je n’en ai pas reparlé à la mi-temps. C’est difficile. Pendant le moment où tout le monde attendait de voir ce qui allait se passer, j’ai parlé à Pedro (Diaz) et Vital (Nsimba). C’est un moment où je savais qu’on allait tous baisser un peu, parce que c’est quelque chose qui te touche un peu psychologiquement, quand cela t’arrive. Et on a un match à jouer, même si c’est diffiicle pour eux… Mais on doit être concentré, et j’avais demandé que l’état d’esprit, cette attitude dans la manière dont on commence toujours les matches, c’est quelque chose qu’on ne pouvait pas perdre. Parce que si on ne donne pas le rythme, on devient une équipe qui joue lentement. On commence à être une équipe qui ne crée par la surprise. Et si tu joues lentement, tu ne peux pas surprendre l’adversaire. Donc je leur ai demandé ça, mais c’est vrai que c’était difficile pour les joueurs, d’autant que Pedro, c’est le premier qui l’a vu. Tu as ça dans la tête… Mais on doit continuer car le match continue. Moi aussi, j’ai essayé d’être le plus concentré sur le match, mais c’est vrai que quand tu parles avec le docteur, il te revient tout ça en tête… Il y a des choses plus importantes que le football, c’est la personne maintenant. On veut qu’Alberth qu’on connait, la Pantera comme on l’appelle, revienne bien et le plus tôt possible. On est avec lui, la victoire est pour lui ».
Le coach bordelais n’avait pas plus d’infos au sortir de la rencontre, dans le domaine médical.
« Le docteur nous a donné un peu de tranquillité, mais il ne voulait pas s’avancer. C’est normal, ils vont faire tous les tests, et on en parlera après ça ».