Michaël Ciani “Il impose par sa présence. Souvent, les coachs qui ont beaucoup de charisme comme ça, ils n’ont pas trop besoin de parler”

    (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport)

    Pour Afrik Foot, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Michaël Ciani, a évoqué le fait que Vladimir Petkovic, comme Jean-Louis Gasset, ne connaissait pas la sélection avant d’arriver. Peut-il y avoir donc des craintes ?

    “C’est là la difficulté, c’est l’adaptation. Après, ce ne sera pas le premier coach qui vient sur une première sélection en Afrique, et ce n’est pas synonyme d’échec. C’est juste la capacité aux joueurs, à la délégation algérienne de lui faire confiance, de pouvoir mettre tout en œuvre pour qu’il puisse performer. Après oui, la méconnaissance du football africain, de l’ambiance, de tout ce qui est autour du football africain peut aussi être un frein pour lui. Donc il se lance dans une nouvelle aventure. On lui souhaite le meilleur déjà pour lui et aussi pour la sélection algérienne”.

    Puis l’ex défenseur bordelais évoqua les relations humaines que “Petko” a avec ses joueurs.

    “Alors moi, de ce que j’ai connu de lui, ça fait des années, donc il y a peut-être eu de l’évolution aussi dans son management. Mais je l’ai connu un peu distant, il prend de la hauteur. C’est quelqu’un aussi qui a du charisme. Il est grand de taille, il est assez imposant, donc il impose par sa présence. Et souvent les coachs qui ont beaucoup de charisme comme ça, ils n’ont pas trop besoin de parler. Il faut aussi être assisté par un très bon coach adjoint. C’était le cas de Petkovic, de Laurent Blanc par exemple, qui avait Jean-Louis Gasset quand j’étais à Bordeaux. Ce sont des managers plus que des entraîneurs. Donc ils prennent du recul. Il connaît son sujet, il arrive à expliquer exactement ce qu’il désire. Je pense que c’est un coach qui peut faire de très bonnes choses. Mais après, est-ce qu’il aura le temps justement de mettre son projet en place ? Ça, c’est la grande question”.