Michaël Ciani : “Ça s’est un peu moins bien passé à Bordeaux, mais c’est aussi la culture et la mentalité, peut-être, qui ne collaient pas avec ce qu’il proposait”

    Pour Afrik Foot, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Michaël Ciani, qui a déjà évolué sous les ordres de Vladimir Petkovic en Italie, s’est exprimé sur l’ex-coach bordelais, désormais sélectionneur de l’Algérie.

    “Je l’ai eu lors de ma première saison à la Lazio. C’est le coach qui m’a fait venir, c’est le coach qui m’a voulu. J’ai eu une très bonne relation avec lui. C’est un coach que j’ai pu recroiser aussi quand il est venu sur la France, quand il est venu à Bordeaux. J’ai fait une saison avec lui, on a fait un très bon championnat et on gagne surtout la Coupe d’Italie, mythique, face à l’AS Roma. Donc j’ai eu une belle saison. J’ai eu un entraîneur qui s’était adapté au football italien, qui faisait beaucoup et même énormément de tactique. Et donc j’avais vraiment l’impression d’avoir un Italien en tant qu’entraîneur”.

    Puis l’ancien défenseur évoqua son mangement.

    “Il a su s’adapter au football italien, aux grosses personnalités aussi, parce qu’il y avait des joueurs importants aussi à la Lazio. Derrière, il a pu coacher, après, la Suisse. Ça s’est un peu moins bien passé à Bordeaux, mais c’est aussi la culture et la mentalité, peut-être, qui ne collaient pas avec ce qu’il proposait. C’est du 50-50, ça peut-être une bonne chose pour l’Algérie, il va lui falloir du temps. Il faut que son projet soit compris par les joueurs, que les joueurs lui fassent confiance, qu’ils puissent mettre en action ce qu’il propose aux entraînements ou en tout cas que sa philosophie, sa vision du jeu soient prises en considération. C’est un coach qui aime beaucoup la tactique […] Il avait des notions en français. Je parlais beaucoup en italien, forcément. Son italien est très bon. Même quand je l’ai revu à Bordeaux, j’ai parlé très peu français avec lui, on parlait plus italien qu’autre chose. Il comprend le français, je pense qu’il le parle un peu mieux que quand je l’ai connu en Italie. Bon, ce n’est pas sa langue maternelle donc il se débrouille, mais il s’exprime mieux dans d’autres langues”.

    (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport)