[Direct] Albert Riera : “J’ai beaucoup souffert les deux premiers mois ici. C’était un groupe qui avait besoin d’amour”

    Ce samedi, à 19 heures, aura lieu la rencontre de la 28ème journée de Ligue 2 entre les Girondins de Bordeaux et Quevilly Rouen Métropole. A cette occasion, Albert Riera est passé en conférence de presse d’avant match. Il est d’abord revenu sur ce qui n’a pas marché à Rodez pour lui.

    « Avec le 0-1, on devait mieux garder le ballon faire courir un peu plus l’adversaire. Ce dernier match est facile à analyser, on en a parlé avec eux, et c’était beaucoup de ballons parallèles qu’on a perdus – et nous, on ne travaille pas ça – et aussi parce que l’adversaire avait deux pistons qui allaient très vite. Ils ont joué sur ça, sur la profondeur, sur des attaques le plus rapide possible. Ça nous a coûté quelques actions un peu difficiles pour nous. Mais de manière générale, de la façon dont on joue, je suis content ».

    Puis, le coach bordelais revint de manière générale sur l’évolution de son groupe, et son état d’esprit aujourd’hui, lui qui a souffert pendant deux mois.

    « J’ai toujours l’espoir, on a un toujours un espoir, que l’on peut y arriver. Cette équipe a oublié la peur, on ne parle pas du manque de confiance, on ne parle pas de joueurs stressés sur le terrain… Maintenant, on ne parle plus de ça, on dit qu’après les matches on peut être mieux au niveau technique, au niveau des positions. Mais au niveau du groupe, on est dans un très bon moment. On a encore un espoir. Et psychologiquement… ça, ce match nul, c’est un résultat qui dit, le fait de revenir, qu’il y a un groupe fort. J’ai beaucoup souffert les deux premiers mois ici parce que je voyais que les joueurs n’avançaient pas, qu’ils avaient des difficultés à comprendre les idées. Ce n’était pas une question de tactique ou de difficultés à comprendre, c’était que l’équipe était un peu bloquée. C’est un groupe qui venait d’une relégation, et une montée ratée… Psychologiquement, ça c’est dur pour un groupe. Et maintenant, on parle d’autres choses, on a un espoir, il y a cette confiance de bien faire les choses. Et c’était difficile de revenir comme ça après les deux premiers mois, j’ai souffert pour eux, de voir cette équipe comme ça. C’était un groupe qui avait besoin d’amour. Je me suis concentré sur ça, de lui donner ce caractère, cette personnalité. Ce n’était pas un problème de jeu, ce sont les mêmes joueurs. Le problème était dans la tête, clairement. Maintenant, ce problème, on l’a réglé, alors on est bien ».

    Retranscription Girondins4Ever