Albert Riera : “On en a parlé à la pause, mais en seconde ils étaient encore plus bas…”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

    En conférence de presse d’après match, l’entraineur bordelais Albert Riera, a expliqué ce qui avait manqué aux Girondins de Bordeaux face à QRM (0-0).

    « Il nous a manqué de la vitesse dans la deuxième zone, de bouger le 5+3 qu’ils avaient. On est bien sorti de la première zone à quatre contre deux, mais en deuxième zone il fallait jouer plus vite parce qu’ils étaient bien placés, avec cinq défenseurs et trois milieux devant. Le jeu intérieur était difficile aujourd’hui, c’est la vérité. On peut avoir le sentiment que Julien (Vétro) n’a pas fait un bon match, ou Zuka (Davitashvili) non plus, parce que c’était très difficile à l’intérieur. Le jeu intérieur était difficile. La clé aujourd’hui c’était les transitions plus rapides en deuxième zone. A la mi-temps, je leur ai dit d’insister surtout sur le côté gauche avec Pitu et Marvin, mais pour provoquer ce 2 contre 1, il faut jouer plus vite en deuxième zone. Si on ne joue pas vite, cela revient à du deux contre deux, ou des situations où ils avaient la supériorité. Mais quand on jouait vite, en première mi-temps et sur le côté gauche, on avait beaucoup d’espace pour provoquer. On aurait dû plus provoquer sur le côté gauche en première mi-temps. On en a parlé à la pause, mais en seconde ils étaient encore plus bas, et c’était difficile d’y arriver. C’est pour ça que je dis quand ils ont fait un bon match, et quand ce n’est pas le cas, mais je donne les raisons aussi. Ce n’était pas facile le jeu à l’intérieur parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’espaces. Alors, il faut jouer plus sur l’extérieur, avec des centres. On a mis à la 66ème minute un schéma avec deux attaquants qu’on avait travaillé dans la semaine, parce qu’on savait, du moins on s’attendait qu’il pouvait se produire cette situation. On a mis aussi un numéro 10 derrière pour les seconds ballons, et il nous a manqué ça, cette vitesse, d’aller plus en profondeur sur l’extérieur, et de centrer un peu plus. Quand on allait à l’intérieur, forcément, c’était sûr qu’on allait perdre les ballons, et donc de donner des vitamines à l’adversaire pour nous contrer. Et nous, on ne voulait pas ça… ».

    Retranscription Girondins4Ever