Yon Ecenarro : “Ce n’est pas Albert Riera qui leur dit de jouer au hand devant la surface de réparation…”

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Yon Ecenarro, consultant pour la radio, s’est exprimé après le match nul des Girondins de Bordeaux sur leur pelouse face à Quevilly-Rouen (0-0), pour le compte de la 28ème journée de Ligue 2. Il est notamment revenu sur le jeu mis en place par Albert Riera.

    Si le jeu d’Albert Riera est trop stéréotypé et trop lisible pour les adversaires et les coachs adverses ? Pour contourner des blocs bas, ou pour les percer, il faut mettre du rythme. Cela se fait soit par la course, soit, voire surtout, par la transmission du ballon. Donc il faut réduire le nombre de touches, être très juste techniquement, prendre des risques, et frapper au but. En gros, les clés, c’est ça. Quand tu frappes au but, tu fais sortir un peu la défense, et quand tu as une défense à cinq il faut essayer de faire sortir un peu les centraux. C’est sûr que c’est ce qui nous manque. Comme dans les trois quarts de nos matches, face à des équipes positionnées ainsi, on n’a pas su être au rendez-vous de cette proposition tactique adverse. Je pense que le schéma qu’il met en place, jusqu’au dernier tiers, il est bon. Mais après, c’est la responsabilité des joueurs aussi. Ce n’est pas Albert Riera qui leur dit de jouer au hand devant la surface de réparation, ou de ne pas tenter les passes qui vont casser les lignes… J’espère juste qu’ils ne sont pas dans un truc de stats, comme on parle tout le temps de ça, et qu’ils ne se disent pas ‘je ne vais pas faire cette passe, car ça va me faire une passe loupée’, comme en NBA et au basket… Que les mecs ne prennent pas le shoot car s’ils le loupent, cela fait des stats négatives…”

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.