Albert Riera revient sur Bordeaux-QRM : “C’est plus facile de détruire que de construire, de casser une maison que de la construire”
En conférence de presse au Haillan ce matin, Albert Riera est revenu sur le match nul face à QRM, et les critiques qui ont suivi.
« Je suis entraineur, j’ai choisi ce métier, parce que je comprends ce métier d’une certaine façon. Ce n’est pas la meilleure, mais je le comprends comme ça. Je préfère construire que détruire. C’est mon opinion et c’est pour ça que j’adore ma profession. Si c’était l’inverse, peut-être que je n’aurais pas choisi ce métier. On est bien d’accord que dans la vie, c’est plus facile de détruire que de construire. Ce n’est pas une critique. Mais on critique une équipe qui essaye de jouer, d’être dominante, d’aller chercher les trois points de dribbler, de bien jouer… C’est plus facile de défendre que d’attaquer, on est d’accord avec ça ».
Le coach espagnol reconnait évidemment que tout n’a pas été parfait.
« Après, on peut dire qu’on n’était pas bien techniquement, que la dernière passe n’était pas bonne, les centres non plus… ça, on peut l’accepter. On est des personnes publiques, on doit accepter les critiques. Mais on ne peut pas accepter qu’on dise que cette équipe ne voulait pas. C’est notre deuxième match le mieux au niveau des chiffres de la saison. Alors, qu’on dise que les joueurs ne voulaient pas… Ce sont les chiffres au niveau de l’intensité, des sprints. On veut gagner, mais on n’a pas trouvé la solution. Sur ça, on est d’accord. L’équipe adverse a fait un bon travail défensif, on est d’accord aussi. Mais c’est plus facile d’attaquer que de détruire. Après, on pouvait être mieux, je l’accepte, je suis ici pour donner des solutions. Il faut dire parfois un bon mot, qu’on essaye de faire les choses… Ce n’était pas notre meilleur match, mais c’est plus facile de défendre que d’attaquer, de casser une maison que de la construire. J’ai cette sensation qu’on protège toujours les petits, qu’on protège ceux qui essayent de détruire et pas de construire. Si on protège tout le temps ceux qui défendent mieux… On protège plus l’équipe qui attend ».