Albert Riera : « J’ai regardé deux fois ce match contre QRM. Ce n’était pas un match terrible. On nous donnait déjà les trois points, mais non… Rien n’est facile »
En conférence de presse, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, s’est projeté sur le match à venir face au FC Annecy. Est-ce que ce sera le même type de match que contre QRM ?
« C’est une équipe totalement différente de QRM. Annecy, j’ai encore en tête le premier match qu’on a joué contre eux à la maison. J’avais fait attention après le match aux statistiques physiques qu’ils ont, et c’est une des meilleures équipes dans ce domaine dans le championnat, au niveau des kilomètres, de la distance, de l’intensité… Ce sera donc un match comme ça, en plus chez eux. Ils viennent de gagner, ils sont en confiance. Alors, ce sera un match difficile, mais ce sera un match totalement différent du match contre Quevilly-Rouen. On jouait à la maison, on savait qu’on allait être protagonistes, dominants, qu’on allait jouer presque contre 8 joueurs proches de leur surface de réparation, que ce serait difficile de trouver des solutions… »
Puis, sur les sifflets à la fin du match, le coach bordelais rappela que la déception des supporters est venue aussi du fait qu’ils pensaient qu’au vu du classement, ce serait « facile », voire une « obligation » de gagner face à Quevilly-Rouen. Or, la réalité est différente.
« J’ai entendu quelques sifflets à la fin du match. On vient de ne pas perdre cinq matches d’affilée, on peut parler de stats, mais… J’ai regardé deux fois ce match contre QRM. Ce n’était pas un match terrible. C’était un match où on n’était pas bien dans la dernière passe. On n’a pas trouvé les trois contre deux ou les deux contre un sur les côtés par exemple. Il manquait la vitesse en deuxième zone. Mais en général, on a pris trois contre-attaques, alors qu’on en prenait une moyenne de 6-7 par match. Au niveau de la prévention défensive, on a été très bien. Et offensivement, oui, on pouvait faire mieux. Mais il y a une chose à dire, c’est que parce qu’on joue contre QRM, qu’on est très favoris, qu’on doit gagner facilement. Dans le foot, rien n’est facile. Je crois que les meilleurs matches, nous, qu’on a faits, c’était contre les équipes qui sont plus haut au tableau, plutôt qu’en bas. Je n’étais pas content après le match pour ça. On nous donnait déjà les trois points, mais non… Ce n’est pas facile, il y a un adversaire qui veut te gagner ou qui veut t’embêter. C’est normal. J’ai eu la sensation qu’on a trouvé que ce match était catastrophique parce qu’on avait déjà dans la tête que, comme c’était Quevilly, on allait gagner ».