Bruno Fievet : “Eux voulaient croire encore à l’exploit. Nous, avec un peu d’expérience, on savait que c’était joué…”

    Sur TV7, le journaliste Nicolas Le Gardien s’est exprimé sur le match sur le match de l’année dernière entre Annecy et les Girondins de Bordeaux, avec évidemment celui de ce samedi en ligne de mire.

    « C’était LE match où les Girondins auraient pu sceller leur montée en Ligue 1. On l’attendait car en cas de victoire ils avaient quand même beaucoup de chance de terminer le travail, et même un match nul leur permettait de garder leur destin entre leurs mains pour le fameux dernier match contre Rodez. Finalement, rien ne s’est passé comme prévu car l’équipe est passée au travers de son début de match, a raté des occasions, et a perdu. On sait comme ça s’est terminé. Ça a été 90 minutes marquantes pour tous ceux qui l’ont vécu. Tout le monde s’imaginait une fête pour célébrer la remontée, et ça s’est terminé en grosse désillusion. C’est une soirée qui a marqué, et 90 minutes qui sont un petit tournant dans l’histoire récente du club car forcément, on ne parlerait pas des mêmes choses aujourd’hui si les Girondins avaient gagné ce match, ou pas perdu. Là, les Girondins sont toujours sur un fil, celui de l’espoir d’aller chercher cette cinquième place, et de ne pas être encore complètement sauvés si vraiment ça se passait mal. Souvent, en début de saison, on dit qu’on attend les dix derniers matches pour savoir un peu quel est l’objectif, et là on est à dix matches de la fin, et on ne sait pas trop encore. Il faut en gagner trois pour assurer le maintien, et il faudra sans doute en gagner au minimum sept sur dix, ce qui est quand même relevé, pour aller chercher la cinquième place ».

    Le membre du Comité 1881, Bruno Fievet, dans Sud Ouest, s’est également souvenu des moments de cette journée.

    « On a vite compris : Annecy jouait son maintien, le stade était plein, le public était chauffé à blanc, ça sentait le traquenard. Quand on a vu la composition d’équipe de David Guion, personne ne l’a trop comprise : elle était offensive alors qu’un nul permettait de garder notre destin en mains contre Rodez […] A la fin du match, ils se demandaient si c’était fini. Eux voulaient croire encore à l’exploit. Nous, avec un peu d’expérience, on savait que c’était joué : Bastia, qui ne voulait pas nous voir monter, devait accrocher Metz… ».