Florian Brunet, porte parole des Ultramarines, s’exprime au lendemain de la défaite à Annecy (3-1)

    Au lendemain de la défaite cuisante du côté d’Annecy (3-1), et des espoirs de montée devenus très compliqués, Florian Brunet, porte parole des Ultramarines, plus gros groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, a pris la parole sur son compte X (anciennement Twitter).

    “Notre club est encore dimensionné à tous les niveaux L1. En terme de budget, de masse salariale, d’effectif. Le FCGB est infiniment important dans son environnement macroéconomique, partenaire de nombreuses PME régionales, locataire d’un stade neuf et d’une plaine du Haillan. Pour éviter la déroute financière qui nous pend au nez depuis des années, un investisseur doit être en mesure d’assumer aujourd’hui & demain un déficit structurel de plusieurs dizaines de millions d’euros tout en injectant. Autant vous dire qu’il existerait, il serait écouté. Il n’a existé ni hier ni aujourd’hui. Et le risque de déroute est plus que jamais présent. Un travail sportif a été tenté. Force est de constater que l’échec est cuisant. Malgré des paris tentés & des risques financiers accentués. Si notre club ne peut vivre en L2, il disparaîtra en national. Les responsabilités sont à tous les niveaux. La mayonnaise ne prend pas, l’esprit de corps n’existe pas, les mauvais résultats se succèdent. Les joueurs très correctement payés ont une responsabilité immense.. Mais l’encadrement est tout aussi fautif. Incapable de mettre en œuvre les ingrédients permettant de performer. Alors aujourd’hui demandons le départ de GL, difficile de croire au vue de la situation que quelqu’un lui succédera. On peut brûler le Haillan, menacer les joueurs. Il faut surtout avant tout se sauver. Trouver ensuite des solutions financières quel qu’elles soient pour survivre & investir. Et enfin créer un groupe permettant de renouer avec une ambition sportive. Nous n’imaginons que cela soit possible avec la même organisation humaine. Encore une fois, on peut vociférer, crier à la révolution mais n’oubliez pas les enjeux, ils sont immenses, on parle de notre survie . Plus que jamais en danger. Des joueurs indignes de leur rang doivent sauver l’institution d’une déroute sportive. Pas de futur sans cela…”

    Un peu plus tôt dans la journée, Romain Manci, autre personnage important des Ultramarines, avait posté ce message :

    Sans fondations sûres et une exécution sans faille, les Girondins ne pourront pas se reconstruire! A trop s’entêter dans des choix et sans écouter l’avis “des passionnés” on ne peut pas poser le toit d’un projet! Ce qui coûte le + cher dans une construction ce sont les erreurs!”