Benoît Trémoulinas : “Je sais que nous à Bordeaux on avait une rivalité avec l’Olympique de Marseille parce qu’il y avait ce record d’invincibilité… Mais l’Equipe de France, c’était l’Equipe de France”
Dans L’Equipe de Greg, Benoît Trémoulinas, consultant et ancien joueur des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé suite au dernier rassemblement de l’Equipe de France face à l’Allemagne (0-2) et le Chili (3-2).
Le
sujet était donc le suivant : Les sifflets au Vélodrome, folklore
ou scandale ?
“Scandale… Le mot est un peu fort, mais j’aurais dit gênant. Gênant parce qu’on n’est pas patriotes, c’est ça qui me dérange. Il faut mettre de côté les clubs, c’est l’Equipe de France qui joue. Que le mec joue à Marseille, à Lyon ou à Saint-Etienne ou pas, c’est l’Equipe de France. C’est ça qui me dérange. Je sais que nous à Bordeaux on avait une rivalité avec l’Olympique de Marseille parce qu’il y avait ce record d’invincibilité, qui est tombé d’ailleurs. Mais l’Equipe de France, c’était l’Equipe de France. Avec les potes on s’en foutait que le joueur qui joue à l’OM, avait marqué en Equipe de France. On était contents. Je ne comprends pas… C’est d’un point de vue personnel, c’est très personnel, mais je ne comprends pas qu’on ne soit pas patriotes, qu’on ne soit pas derrière l’Equipe de France. Qu’on siffle un Randal Kolo Muani qui a fait un match incroyable, qu’on siffle un Kylian Mbappé… Ok c’est le boss du Paris-Saint-Germain, c’est lui qui représente le club aujourd’hui, mais c’est aussi lui qui représente l’Equipe de France. C’est grâce à lui qu’on parle énormément de l’Equipe de France dans le monde entier et qu’on voit aussi le football français. Donc ça me dérange. Après, en club, j’ai joué à Saint-Etienne et quand on est allés à Lyon pour le derby, qu’on a remporté là-bas, on s’est fait insulter, c’est le folklore les sifflets, etc… Mais en équipe nationale il faut être patriotes.”
Retranscription Girondins4Ever
