Albert Riera : “On attend beaucoup de lui, et il peut donner beaucoup plus. Mais à la fin, ce qui compte, ce sont les chiffres”

    En conférence de presse d’avant Bordeaux-PFC, l’entraineur des Girondins, Albert Riera, s’est exprimé sur l’international géorgien Zuriko Davitashvili. Est-ce que cette qualification à l’Euro peut servir de déclic ?

    « Si tu es heureux, tu es plus proche de faire de bonnes choses. Lui va arriver très motivé, par rapport à ce qui s’est passé avec la sélection de son pays. Après, parler individuellement de lui, vous savez que je préfère parler du collectif. Mais c’est vrai qu’on peut parler de ça parce qu’on attend beaucoup de lui. Et il peut donner beaucoup plus. Si on ne parlait pas de lui, qu’il devrait faire plus de passes décisives et de buts, cela voudrait dire qu’on parlerait d’un joueur limité, un joueur dont on n’attend pas beaucoup. Mais on parle qu’il peut donner plus, parce qu’il a plus. Nous on le sait tous, on le sait, et c’est une réalité. Lui le sait, il est le premier à le savoir. C’est un joueur pour qui cela se voit tout de suite dès qu’il touche le ballon. Il a ça, il peut dribbler, il peut aller à droite, à gauche, il peut jouer à presque toutes les positions offensives et ça, c’est déjà beaucoup. Mais c’est vrai qu’à la fin ce qui compte, ce sont les chiffres, les passes décisives, les buts… Il sait qu’il n’a pas encore réussi. Mais c’est le premier à le savoir. Il travaille, travaille beaucoup, on ne peut rien dire que ça car il donne tout ce qu’il a. Quand tu regardes les chiffres après le match, il a tout donné, mais pour le reste… C’est aussi parce qu’on attend beaucoup de lui ».

    Cela peut être quoi qui fait qu’on passe le cap de ces défauts-là ?

    « Des fois, c’est le moment. Tu passes des moments qui sont moins bons dans ta carrière. Mais on ne peut pas oublier qu’individuellement, on peut être meilleur, si collectivement on est aussi meilleurs. Un joueur ne joue pas tout seul, on ne peut pas tout attendre de Zuka. C’est un travail de tout le monde. Si ses coéquipiers sont mieux, il va aussi mieux jouer. C’est pour ça que quand on parle individuellement… Chacun doit faire mieux individuellement pour faire que le collectif aille bien, mais c’est vrai que si l’équipe est mieux collectivement, ça va aussi l’aider ».

    Retranscription Girondins4Ever