Albert Riera : “Dès le premier jour, Admar m’a dit qu’ils avaient préparé cette équipe pour être dominants. Bah voilà… Si veux être dominants, tu ne peux pas jouer sur du 50-50”
En conférence de presse d’avant Bordeaux-PFC, l’entraineur des Girondins, Albert Riera, a expliqué qu’il avait été dur avec les joueurs après la défaite face à Annecy, et qu’il estimait qu’il s’agissait d’un accident. Pour autant, a t-il changé des choses à l’entrainement ?
« Je crois que c’était un accident. Cela faisait un mois et demi qu’on ne perdait pas, six matches que l’on évoquait la progression de l’équipe… C’est vrai que dans le foot, on oublie les choses très vite. Dès qu’on perd un match, tu deviens très mauvais. Puis, tu gagnes deux matches, tu es très bon. Non, on n’est pas très mauvais, et on n’est pas très bons. Mais on faisait des choses bien… Donc non, tu ne peux pas changer les entrainements complètement, on travaille de la même façon. Mais c’est vrai qu’il y a des choses auxquelles on doit faire plus attention. Si on est une équipe de deuxième zone, on doit se sentir supérieurs à l’adversaire, car on joue avec une supériorité à l’intérieur. On a travaillé ça, pour ne pas qu’il y ait de peur avec le ballon. Il faut bien l’utiliser. Ça, on ne peut pas le rater. Je fais 1.87m, je ne suis pas petit hein, mais un ballon en l’air, c’est du 50-50. Et moi, je n’aime pas le 50-50, je préfère avoir le ballon. Dès le premier jour, Admar m’a dit qu’ils avaient préparé cette équipe pour être dominants. Bah voilà… Si veux être dominants, tu ne peux pas jouer sur du 50-50. Je ne dis pas qu’il ne faut pas envoyer un ballon long, bien sûr que tu peux le faire. Si on travaille la largeur, il y a l’espace devant pour Livolant. Mais Livolant était dos au but, et on lui envoyait le ballon directement à lui… ».