François Grenet : “Il a pris la parole dans le vestiaire et nous a dit ‘Je vous l’annonce : cette saison, on va être Champions’”

    ( Photo by Alain Gadoffre / Onze / Icon Sport )

    Sur TV7, et à l’occasion de la sortie du livre  « La folle saison des Girondins de Bordeaux » (l’acheter ICI), rendant hommage au titre de Champion de France 1998-1998, François Grenet s’est remémoré l’été 98, en livrant une anecdote avec Ali Bénarbia, ce voyant.

    « On n’y pense pas forcément au début. On se prépare, et on a juste envie de faire une belle saison. Je vais vous raconter une anecdote à ce sujet. Personnellement, la finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France, quelques mois avant, je me fais une rupture des ligaments croisés au bout de 20 minutes de jeu. Du coup, toute l’intersaison et le début de saison août-septembre, je le vis en tant que joueur étant en réathlétisation, reprenant avec la réserve. Je le vis en spectateur, même si je suis dans le vestiaire, avec le collectif. On sent tout de suite que l’ambiance est là. On n’en doutait pas parce que c’est ça aussi le but du recrutement, de prendre des joueurs avec un profil certes qualitatif, et avec un certain état d’esprit. Il y a un joueur, Ali Benarbia pour ne pas le citer, qui n’est resté qu’une saison, qui était arrivé dans les premiers jours. Il a pris la parole dans le vestiaire, et il nous a regardé en nous disant ‘cela fait un moment que je vous regarde jouer puisque j’étais à Monaco, j’ai joué contre vous, et vous ne vous en rendez pas compte, mais moi je vous l’annonce : cette saison, on va être Champions’. On s’est tous regardé… On le connaissait Ali, on se taquinait, ça chambrait pas mal, mais on a tous rigolé… Si c’est anecdotique, je pense que ça a été un marqueur. On s’est dit ‘tiens, ce gars-là, il va nous faire du bien’. C’était un super joueur, mais on avait peut-être aussi besoin de joueurs comme ça, qui avaient ce vécu du très haut niveau, et qui ne doutaient pas. Avec Ali, il ne pouvait rien nous arriver. On est partis avec cet état d’esprit et cette confiance, entretenus par le début de saison tonitruant, et les enchainements des bons résultats. Et puis on a tenu jusqu’au bout, voilà (sourire) ».

    Retranscription Girondins4Ever