Frank Dechaume : “Albert Riera on l’a vu, il aime avoir le ballon, il aime l’utiliser, mais il peut aussi le cacher, le faire tourner. A onze contre dix c’est quand même beaucoup plus facile”

    (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Frank Dechaume, actuel entraîneur du FC Mérignac Arlac et passé par le Stade Malherbe de Caen où il a passé plus de 20 ans, est revenu sur la défaite des Girondins de Bordeaux sur la pelouse de Saint-Etienne (2-1), lors de la 33ème journée de Ligue 2.

    A 1-0 pour nous, à 11 contre 10 à la 73ème minute ? A un moment donné, le coach a un projet de jeu qui est très élaboré je trouve, par rapport à son effectif. Et à un moment donné on doit se mettre en rapport avec ce qu’on a en termes de joueurs et par rapport au classement. S’il faut fermer, ou cacher la balle… Albert Riera on l’a vu, il aime avoir le ballon, il aime l’utiliser, mais il peut aussi le cacher, le faire tourner. A onze contre dix c’est quand même beaucoup plus facile. S’il part de ce principe-là pourquoi pas. Je vais vous dire mon sentiment, j’aime aussi avoir le ballon, j’aime que mon équipe marque des buts. Mais en étant aussi bien en place, à onze contre dix, à un petit quart d’heure de la fin, bien défendre tous ensemble et avoir encore cet esprit justement de ne pas vouloir en prendre. Les buts contre le PFC à domicile et les buts de Saint-Etienne, ils ont une valeur de se dire qu’il y a quand même beaucoup d’erreurs. Ce sont des erreurs de marquage, des erreurs de défendre en reculant et des erreurs d’inattention. Il faut que le groupe aussi, par ses valeurs de cadres, se dise ‘Maintenant c’est fini, on ferme le match’. Quelque part il y a le coach mais il y a aussi les joueurs.”

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.