Laurent Brun : “Cliniquement ce club il est mort. On a tué tellement de choses dans ce club que pour avoir les ressources, à part les ressources financières, je ne sais pas trop comment ce club peut rebondir”

    Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun, s’est exprimé après la victoire des Girondins de Bordeaux face à Dunkerque (2-1), pour le compte de la 34ème journée de Ligue 2. Il a notamment évoqué l’avenir du club.

    Où va le club ? Dans le mur encore une fois. Après, est-ce qu’on s’arrête au mur ou est-ce qu’on le franchit et qu’on avance derrière ? Je ne sais pas. Est-ce que ce mur c’est la DNCG ? Est-ce que ce mur c’est la fatalité ? Est-ce que ce mur c’est la dissolution ? Parce qu’il faut quand même aussi l’envisager malheureusement. On peut avoir un dépôt de bilan, on peut avoir une liquidation judiciaire, on peut avoir aussi une manne d’argent qui arrive comme ça par l’enchantement, par le truchement de montage financier. En tout cas, ce n’est pas bon parce que Bordeaux survit depuis 3, 4, 5 ans. Mais moi je vais vous le dire, cliniquement ce club il est mort. On a tué tellement de choses dans ce club que pour avoir les ressources, à part les ressources financières, je ne sais pas trop comment ce club peut rebondir. Je souhaite qu’il rebondisse, bien évidemment. Après, pour reprendre ce que vous avez dit, effectivement c’est morne plaine quand même au niveau des dirigeants. Hier, pas eu l’impression que le président était là, personne ne s’exprime. Je comprends les interrogations de notre confrère Nicolas, ce que j’ai vu hier, nous ne l’avons pas discuté. Mais c’est vrai que quand on échange un peu comme ça avec certains collègues, on ne sait pas où ça va, on ne sait pas, à part entendre des railleries et dire bon ben voilà, ça y est, le papier toilette est distribué feuille par feuille au haillan. C’est peut-être amusant comme ça en 10 secondes, à la volée, mais ça ne l’est pas trop quand même. Donc au bout du compte, moi je suis très inquiet pour tous ces salariés qui sont encore là, même si aujourd’hui je n’en connais plus beaucoup. Je ne sais plus trop qui fait quoi et combien ils sont. Quoi qu’il en soit, ceux qui sont là, ils mettent leur place et ça doit être très compliqué à vivre. Et je pense que tout le monde est dans l’attente. Mais comme à chaque fin de saison depuis 3 ans, voilà, Gérard Lopez…”

    Retranscription Girondins4Ever