Albert Riera : “Dans la vie, dans le sport, il faut apprendre de ses erreurs. C’est pour ça que maintenant je suis sûr et je me sens fort”

    Avant la rencontre entre l’US Concarneau et les Girondins de Bordeaux, comptant pour la 37ème et avant-dernière journée de Ligue 2, Albert Riera, entraîneur bordelais, s’est exprimé lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Il a notamment changé un peu sa vision des choses par rapport à son discours lors de son arrivée.

    “J’accepte totalement ma part de responsabilités. Je suis le responsable bien sûr, mais il y a une part où je me couvre un peu. D’abord tu dois connaître l’équipe et le championnat c’est vrai. Mais d’un autre côté c’est qu’après un mois et demi, je savais déjà plus ou moins. Après, il s’est passé quoi après le mois de Décembre ? On a perdu possiblement un des meilleurs joueurs défensivement, Stian Gregersen. On le savait qu’il y avait un déficit par rapport à la concurrence avec les autres équipes. On ne pouvait pas faire mieux selon certains scénarios parce qu’on n’avait pas les possibilités. Mais bien sûr que je me sens responsable dans cette façon de jouer, mais avec les ingrédients qu’on avait. Maintenant, comme on dit dans la vie, dans le sport, il faut apprendre de ses erreurs. C’est pour ça que maintenant je suis sûr et je me sens fort. On a l’idée de ce qu’on peut faire et de ce qu’on doit faire.”

    Puis il est revenu sur son arrivée :

    “C’est mieux d’arriver au mois de Juin qu’en Octobre. C’est aussi une expérience pour moi parce que les deux équipes que j’avais prises avant, c’est moi qui les avais organisé dès le début. Avec les deux on avait commencé en gagnant. Là je suis arrivé dans une équipe qui en gagnait pas et que je n’avais pas organisé. Mais c’est pour moi, c’est une expérience. Si t’as la possibilité de changer des choses après un mois et demi, ok, mais sinon c’est difficile. Mais c’est passé, c’est déjà trop tard. Mais c’est un petit regret que j’ai.”

    Retranscription Girondins4Ever