Pour France 3 Nouvelle Aquitaine, plusieurs personnalités ayant joué au stade Chaban Delmas ou Parc Lescure, ont évoqué son fameux long tunnel. Ce fut d’abord le cas de Souleymane Diawara. “Il est trop long ce tunnel ! La première fois que je suis venu à Bordeaux, c’était avec Le Havre et je m’étais dit que ce n’était pas croyable d’avoir un tunnel comme ça !”. 

Fernando Menegazzo, ancien milieu de terrain des Girondins, fit la même chose.

“On avait toujours le temps de réfléchir au match… de sortir de la première période avant même que le coach nous parle… Disons que l’on était déjà en train de travailler dans nos têtes, parce qu’il y avait cette bonne distance pour y réfléchir”

Matthew Clarkin, joueur de l’Union Bordeaux Bègles entre 2010 et 2016, donna une autre sensation que les footballeurs.

“Ca reste une chose même après 6 ans de présence qui est vraiment à part …Dans ce couloir quand nous, les joueurs, nous marchons quasiment en silence et qu’ensuite, le fait de sortir comme ça, ça nous donne un peu la même impression que celle des gladiateurs”.

Pour France Bleu Gironde, Alain Giresse fit de même au sujet de ce long tunnel de 150 mètres.

“On essayait de taquiner nos adversaires, pour un petit peu les troubler. Bon, ça vaut ce que ça vaut ! Et moi j’avais un rituel. Je tapais toujours mes chaussures à cet endroit-là. Je faisais pied gauche, pied droit. Maintenant les chaussures sont en synthétique. Avant, on cirait les chaussures. Donc je repérais l’endroit parce qu’il y avait plein de cirage, ça ne servait à rien parce qu’on ne perdait pas souvent ici, mais j’avais l’impression d’avoir fait ce qu’il fallait pour que le match se passe bien”.