En conférence de presse d’avant dernier match de la saison, entre les Girondins de Bordeaux et le Pau FC, l’entraineur bordelais, Albert Riera, a assuré qu’il n’était pas touché par les critiques ou les sifflets, comme il a pu y avoir à Chaban Delmas mardi soir.

« Non, je ne suis pas touché, ça ne m’affecte pas. Si tu prends cette profession… Tu penses que tu vas gagner tous les ans le championnat ? Non, c’est le sport, tu ne peux pas gagner tout le temps. Peut-être qu’à la fin, ce sera une bonne expérience pour moi. Je suis prêt pour être dans cette situation, j’ai un caractère fort. En Turquie, tu finis 4^ème, tu ne peux pas sortir de chez toi… A la fin, dans un contexte négatif, tu peux prendre les choses positives. Tu apprends de tout ».

S’il n’a pas participé au match contre le Variétés, c’est qu’il était blessé.

« Je suis blessé, et vais vous expliquer pourquoi je suis blessé. Hier, c’était une fête, les 100 ans, il y a la connexion entre les supporters et l’équipe, c’est magnifique. Si on jouait là-bas, on aurait peut-être un autre classement (sourire). C’était en tout cas très beau de pouvoir être à côté de ces générations de joueurs, avec une histoire. Désolé de dire que ça c’est notre histoire, de ce club, et moi, je n’ai qu’une petite histoire de deux ans. Je suis ému d’avoir pu participer, mais on doit penser au présent maintenant […] On a besoin d’être tous ensemble. J’étais blessé en tout cas. Je m’entraine avec les joueurs qui n’ont pas joué le dernier match. Je me suis blessé en m’entrainant avec eux (sourire). C’était sur un sprint avec Jacques (Ekomié), qui va plus vite que moi. On avait une séance avec des frappes et des sprints, et comme je ne suis pas prêt comme eux… J’étais invité, c’était un plaisir d’être avec eux, mais on est vieux, on est des anciens, et ce n’est pas bien d’avoir un joueur blessé sur le terrain. En pus, si je rentrais, c’était pour marquer et essayer de gagner. Donc si je ne peux pas bien jouer… ».

Retranscription Girondins4Ever