Albert Riera : “Je vis ici presque, je suis ici de 8h jusqu’à 20h. Je ne suis pas venu avec ma famille, je suis tout seul pour avoir tout le temps nécessaire pour donner à ce club”

    Albert Riera a commencé la conférence de presse avec un long monologue, expliquant son état d’esprit, ses attentes, et une partie de sa vie privée en dehors donc des terrains.

    « En tant que coach, je ne parle pas de ça, car je suis quelqu’un qui respecte la vie privée. Je ne parle pas beaucoup de moi, ce que je fais en dehors d’ici. Après, il y a Google, tu peux aller rechercher… Mais je n’en parle pas, on est des personnes publiques et à la fin, le plus important c’est le coach. L’autre partie est moins importante. Mais je vis ici presque, je suis ici de 8 heures du matin jusqu’à 20h le soir. Je ne suis pas venu avec ma famille, je suis tout seul pour avoir tout le temps nécessaire pour donner à ce club que j’aime, un club où j’avais besoin de redonner cet amour qu’il m’a donné. J’avais aussi dit que jamais j’entrainerai une autre équipe de Ligue 2. Je suis venu parce que c’était Bordeaux. Un autre club, je ne serais pas là. Je suis beaucoup mieux en tant que manageur de vestiaire qu’entraineur, vous pouvez encore une fois le demander à mes joueurs. Je ne sais pas si un jour je serai un bon entraineur (sourire), on parle d’ici 20-30 ans, je ne viens que de commencer. Je sens, quand je rentre dans un vestiaire, ce qu’il y a, ça personne ne peut me l’enlever. Après, il y a le résultat ou non, mais l’énergie et la passion que je donne, ça, personne ne peut l’enlever. Lors du dernier match, j’ai écouté quelques émissions, et je me sens responsable mais pas coupable, ce qui est différent. Quand je fais un projet et que ça ne marche pas, avec mon style, mes joueurs et mes idées, mes ingrédients, je vais être le premier à… J’ai toujours dit que je ne serai pas un problème ici. On a été la seule équipe en L2 à ne pas recruter au mercato, la seule. C’est important de recruter, les entraineurs dépendent de ça, les joueurs sont les bras et les jambes des entraineurs. Après, on parle de communication, et je suis obligé de protéger toujours les joueurs, c’est une responsabilité de l’entraineur. Si cet été le projet est le mien, je serai dur, parce que je veux gagner. Je veux que ce club réussisse à gagner. L’histoire de ce club mérite qu’on soit à la hauteur. Mais pendant l’année, vous devez comprendre que je dois toujours protéger les joueurs, toujours. Après, c’est un monde professionnel, et si tu n’es pas suffisamment bon, un autre vient, et c’est comme ça. Je me suis arrêté à 36-37 ans, et je voulais jouer jusqu’à 40, mais des jeunes sont arrivés et étaient mieux que moi. C’était le moment d’arrêter. Je dis donc que si ce projet est le mien, si le club me donne les clés pour faire ce projet, c’est moi qui serai le responsable. Si ça ne marche pas, je ne serai pas un problème parce que je serai le premier à le dire, que si ça ne marche pas je m’en vais. Mais le projet, là, cette année, ce n’est pas moi »

    Retranscription Girondins4Ever