Bixente Lizarazu : “On n’est jamais certain que c’est le bon moment, donc on essaye de ne pas faire ce fameux match de trop”

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Sur Canal et Clique TV, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Bixente Lizarazu, et à l’occasion de la sortie de son livre « Vivre de Sports », a confié que dès son plus jeune âge, son ambition était d’être Champion dans un sport.

« Quand j’étais gamin, mon rêve, c’était d’être un Champion, quel que soit le sport. Il se trouve que j’ai choisi le foot, et j’ai bien fait, mais après ça je voulais continuer d’être un sportif, un athlète, parce que c’est une nécessité pour moi. C’est un style de vie, ça me fait du bien, et c’est pour ça que j’ai développé une carrière de sportif dans d’autres domaines, d’autres sports ».

L’ex-latéral bordelais a aussi choisi le moment où il s’est arrêté.

« D’abord, on ne peut pas vraiment être sûr que c’est le bon moment. Trop tôt, trop tard, c’est très compliqué… On ne peut pas préjuger de son état physique réel. Il y a plein de choses qui interviennent. Il y a l’aspect mental, est-ce qu’on est dans une lassitude mentale qui fait qu’on en a marre. Est-ce qu’on est vraiment dans une usure physique… On essaye de trouver le bon moment. On n’est jamais certain que c’est le bon moment, donc on essaye de ne pas faire ce fameux match de trop. Mais je suis hyper touché à chaque fois qu’un athlète décide d’arrêter même si c’est trop tard, parce que nous sommes des êtres humains, que nous ne sommes pas des robots. On a été formatés pour être des machines imbattables, et à un moment donné, on se rend bien compte que nous sommes juste des humains avec notre fragilité. Ce moment-là est très difficile. Moi, j’ai choisi d’arrêter au top niveau avec le Bayern, mais je sentais bien qu’il y avait une usure un peu mentale. C’était une usure liée au manque de liberté. Je souffrais de ce cadre collectif, et j’avais besoin de respirer, de voir l’horizon à l’infini. Quand j’ai arrêté, je me suis senti libre ».

Retranscription Girondins4Ever