Alou Diarra : “Je pense avoir répondu aux attentes. Ça a été l’un des déclencheurs pour prétendre au BEPF qui me permettrait d’être une option plus fiable”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    Via L’Equipe, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Alou Diarra, qui est parmi les candidats à la prochaine session du BEPF, a commenté le fait d’avoir déjà eu sa chance en pro avec Troyes, au poste d’entraineur principal. Une bonne expérience.

    “Ça été court, deux matches. Mais ça m’a conforté sur plein d’aspects. J’ai pris des décisions, mes décisions, pour relancer un groupe sur une dynamique négative. J’ai eu l’impact nécessaire et on a enchaîné deux victoires. La direction avait déjà choisi le remplaçant, David Guion. L’idée était qu’il arrive dans les meilleures conditions, sans m’installer car je n’ai pas le diplôme. Mais c’est valorisant qu’on m’ait fait confiance dans une période délicate, je pense avoir répondu aux attentes. Ça a été l’un des déclencheurs pour prétendre au BEPF qui me permettrait d’être une option plus fiable. Le City Group, c’est une douzaine de clubs donc la possibilité de postuler à l’un d’eux”.

    Au niveau de son expérience en tant que joueur, qu’a t-il appris de ses entraineurs ?

    “Plein de choses. Par exemple, Laurent Blanc aime avoir la maîtrise pour contrôler l’adversaire, le tempo. Didier Deschamps, tout ce qui est analyse tactique de l’adversaire, faiblesses et points forts, ça lui tient à cœur. Quand il rencontre une équipe, il sait tout, les joueurs influents, fébriles… J’aime comment Franck Haise manage son groupe, concerne tout le monde. Rafael Benitez était très rigoureux sur la coordination des défenseurs, les couvertures, l’occupation de l’espace. Ottmar Hitzfeld, les efforts sans ballon, l’exigence athlétique. Fredéric Antonetti, le pressing haut, mettre l’adversaire sous pression. Autant d’idées qui m’inspirent avec celles d’autres techniciens au jeu offensif et vertical”.