Bixente Lizarazu : “J’aime la souffrance dans la beauté. Plus c’est dur, plus c’est beau, plus je me sens vivant”

    Sur France Inter, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Bixente Lizarazu, à l’occasion de la sortie de son livre “Vivre de Sports”, a assuré qu’il n’avait aucun sport qu’il n’aimait pas.

    « Non, il n’y a pas vraiment de sport que je n’aime pas, après il y a des sports plus ludiques que d’autres. Mais j’aime bien la diversité. C’est un peu le contraire de ma carrière de footballeur où on est dans la spécialisation. Quand j’ai arrêté, j’ai eu envie de toucher un peu à tout, de reprendre ma vie d’enfant. Ce qui est bien quand on touche à tous les sports, c’est qu’on n’est jamais dans une forme de routine, et on est toujours motivé à l’idée de faire du sport […] Le sport est le meilleur des antidépresseurs. En fait, c’est un peu comme de l’eau stagnante, elle va croupir et sentir mauvais. Quand tu fais du sport, tu fais circuler tous les fluides, et c’est très bon pour la santé, mentale en particulier ».

    Depuis quelques années, c’est le vélo qu’il apprécie tout particulièrement.

    « Dès que je ne suis pas bien ou que je me pose trop de questions, je prends le vélo, je me nettoie… C’est le meilleur des médicaments. Ce que je peux ressentir, et ce que j’aime actuellement, c’est la dureté d’un col dans un paysage magnifique. En fait, j’aime la souffrance dans la beauté. Plus c’est dur, plus c’est beau, plus je me sens vivant. Le vélo, c’est un espèce de mouvement perpétuel. Il y a la beauté des paysages, c’est un sport très contemplatif. Je parle du vélo amateur. On est dans la contemplation, on découvre des paysages, on est dans la douleur et la difficulté, mais tout est beau, magnifié, et je me sens tellement bien sur un vélo. Je me nettoie le corps, l’esprit. Tous les sports d’endurance apportent ça. C’est pour ça que je conseille à tout le monde d’en faire un ».

    Retranscription Girondins4Ever