Gernot Rohr parle de sa relation avec Albert Gemmrich et évoque certains joueurs allemands passés par les Girondins

    Il y a quelques semaines de cela, se déroulait le match des légendes au Stade Lescure, entre les anciens joueurs des Girondins de Bordeaux et le Variété Club de France. Pour cette occasion, l’ancien joueur, et actuel sélectionneur du Bénin, Gernot Rohr s’est exprimé au micro d’AquiTélé. Il a évoqué son lien avec Albert Gemmrich, également présent et de langue germanique.

    Si ça a accroché de suite avec Albert Gemmrich ? On avait déjà nos pères qui étaient amis. Ils se fréquentaient. Nos villes n’étaient pas loin, du coup on avait évidemment des atomes crochus. Parfois on se parlait un petit peu dans notre patois. On a fait chambre ensemble, on a passé des bons moments avec Aimé Jacquet et le début de la grande équipe. Il a fait une grosse erreur, c’est de nous quitter en 1982. […] Albert ? Il est un dirigeant très important au Comex, le comité exécutif de la fédération française de football. Il a aussi voté pour que les Girondins puissent avoir encore une chance, il n’y a pas si longtemps que ça, de repartir en deuxième division.”

    Il a également évoqué sa naturalisation française pour permettre à des joueurs allemands de venir en Gironde :

    Il n’y en a que deux seulement qui avaient pu venir parce que j’ai accepté la naturalisation française. On n’avait le droit qu’à deux étrangers, même européens. Donc j’avais accepté la proposition de Claude Bez, de me faire naturaliser. Du coup j’étais devenu non sélectionnable, ni pour l’Allemagne, ni pour la France. J’avais déjà joué pour l’Allemagne avant. S’il y a rarement eu des échecs pour les allemands ? Ah si ! Il y a eu des échecs. On a eu un petit peu Klaus Allofs, on a eu Manfred Kaltz, qui était à la fin de sa carrière et qui n’a pas beaucoup joué. A l’époque j’avais arrêté et je le retrouvais en division trois. C’était sa fin de carrière et il n’avait plus le haut niveau. Mais c’est vrai que pour tous les autres… On avait Rainer Ernst aussi en deuxième division, qui a mis les trois buts contre Saint-Seurin, pour le match de la remontée. Il y avait peut-être le président Bez qui aimait les gens qui avaient un peu de combativité, de rigueur, etc… C’est peut-être pour ça qu’il a été regardé un peu dans l’est.” 

    Retranscription Girondins4Ever.