Pour Canal, Zinedine Zidane, l’ancien meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, est aussi né à Marseille, un club où il n’a jamais joué. Pourtant, il a vécu ses premières émotions de footballeur là-bas.

« A Marseille et ses alentours, on aime le sport. Tu as beaucoup de grands sportifs, d’athlètes, qui sont sortis de cette région. C’est pour ça qu’on aimerait voir plus de joueurs marseillais à Marseille, sortir des quartiers, car il doit y avoir un vivier incroyable […] Ce qui me reste de mon identité marseillaise ? Quand tu es marseillais, tu l’es à vie, même quand tu pars. Tu es de Marseille, tu es de Marseille. C’est toujours un plaisir de revenir dans cette ville. Déjà parce que j’y ai mes amis et ma famille, et quand je peux les voir, je suis super content. Mais c’est particulier. C’est une ville particulière. Quand on dit que je suis fier de mon parcours, non, mais par contre je suis fier d’être marseillais. Il y a quelque chose… J’ai été aussi au stade Vélodrome, dans la tribune, j’y ai passé du temps, j’ai vu des joueurs incroyables et exceptionnels, qui m’ont donné envie de me dire, pourquoi pas un jour être sur le terrain. Après, je me suis donné les moyens j’ai travaillé, j’ai bossé, mais tout est parti de Marseille ».

Y a t-il un manque de ne pas avoir joué à Marseille ?

« Oui, ça manque, mais c’est comme ça. Ça s’est passé comme ça, je ne l’ai pas fait, mais le club est toujours dans mon cœur. J’ai supporté cette ville de mes 11 à 14 ans, j’étais au stade. Et même après quand je revenais de Cannes. J’allais au Virage Nord, j’étais sous le tableau d’affichage ».

Cependant, ses plus belles émotions de carrière resteront avec les Girondins de Bordeaux et l’Equipe de France.

« Professionnellement parlant, le premier, c’était d’avoir gagné le Milan AC avec Bordeaux, parce que je l’ai vécu comme une grande compétition. Avec toute la bande-là, un match de dingue… Ça, c’était ma première grande émotion, parce que tu gagnes le grand Milan AC 3-0… Et après, je vais être banal, c’est d’avoir gagné la Coupe du Monde en France. Ça devient banal parce que c’est passé, mais quand tu es jeune et que tu grandis, que tu te dis que tu vas peut-être jouer une Coupe du Monde avec ton pays, en France… Et que tu peux éventuellement la gagner… Quand ça arrive après, c’est bon (rires) ».

Retranscription Girondins4Ever

https://youtu.be/hA2ysuSEDIY