Alberth Elis : “Je ne sais pas si je pourrai rejouer au football. C’est déjà un miracle que je sois ici”

Autorisé il y a quelques semaines à rentrer au Honduras pour retrouver sa famille et continuer ses soins, l’attaquant sous contrat avec les Girondins de Bordeaux, Alberth Elis, s’est exprimé pour la première fois sans la presse de son pays. Le bordelais s’est montré heureux d’être en vie, et aussi de pouvoir continuer le projet de son équipe, le Panteras FC de la Major League de San Pedro Sula.

« Dieu merci de pouvoir être ici, je ne devrais pas être ici, mais Dieu m’a donné une autre opportunité. Je me sens très heureux et je veux continuer à soutenir les jeunes, c’est mon rêve. Je ne sais pas si je pourrai rejouer au football, sinon j’aiderai ces jeunes pour qu’ils y arrivent, cela me rendra heureux, en les aidant à étudier et à grandir dans le football à travers le Panteras FC”.

L’international hondurien a bien conscience qu’il aurait pu y rester après ce choc qui lui a causé un gros traumatisme crânien.

“La vérité est que je suis reconnaissant envers Dieu, il a fait un miracle dans ma vie, je pense que c’est un miracle que je sois ici, ce qui se passe désormais, je le laisse entre les mains du Seigneur et le bonheur c’est de pouvoir marcher, être capable de voir, de parler et de faire ce que Dieu veut. Dieu merci, ils m’ont donné la décharge médicale, mon cas est un miracle, pour ma part je veux rejouer au football, je me suis grandement rétabli, c’est un miracle, je vais bien et il y aura sûrement beaucoup de bonnes choses dans ma vie […] J’ai le soutien de mon équipe, je continue à travailler pour pouvoir retourner sur le terrain si Dieu le permet. Je m’entraîne dur pour revenir sur les terrains, je pourrai très probablement revenir”.

Pour l’instant donc, pas de décision prise quant au fait qu’il rejouera, ou non, au football. Cependant, à son retour en France, son cas sera réévalué par les médecins girondins, et une décision sera prise quant à la poursuite de sa carrière de footballeur professionnel.