Alain Giresse : “Claude Bez avait sollicité mon épouse pour lui demander que je rejoue…”

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Sur Europe 1, Alain Giresse est revenu sur son choix d’arrêter sa carrière de joueur professionnel après son passage de deux saisons à Marseille.

« La saison 88-89 à Marseille, la deuxième et dernière, se passe bien, mais je me dis qu’il vaut mieux peut-être devancer ça, que plutôt qu’on me dise de me ranger les crampons… J’ai devancé tout ça. Il y a eu des conversations familiales. On avait notre premier enfant qui allait rentrer au collège, il était scolarisé à Marseille, mais on s’est dit qu’on allait le scolariser à côté de chez nous à Bordeaux. Un peu tout ça a joué. Et on est rentrés. On est rentrés le cœur lourd quand même dans notre région car vraiment, les deux années… j’ai bien terminé quoi. Sur le moment, il n’y a pas eu de regrets de ne pas faire une année supplémentaire, mais après coup… Avec des aménagements, j’aurais pu continuer. Je ne dis pas que j’aurais fait les 38 matches de championnat, mais avec des aménagements j’aurais pu. J’aurais pu un peu plus jouer, mais c’était fait. D’ailleurs, en étant revenu autour des Girondins, le Président avait sollicité mon épouse pour lui demander que je rejoue… Claude Bez l’avait appelée : ‘dites-lui, même s’il donne des coups de main à l’entraineur, en étant dans l’encadrement de Raymond Goethals, que…’. Quand il manquait un joueur pour les petits matches, il me sollicitait, et je jouais. Mais non, j’avais dit que c’était fini… Seulement, tout ça ne peut que donne des regrets forcément (rires) ».

L’ancien meneur de jeu des Girondins de Bordeaux revint aider Raymond Goethals, en étant dans son encadrement technique au FCGB.

« C’était un personnage exceptionnel. Quand il est arrivé, c’était quelqu’un qui était strict. On se demandait comment on allait être… Et puis, finalement, on a vu quelqu’un qui… Il ne parlait que football quand vous alliez manger avec lui… Il plaçait les verres pour parler des joueurs, sur la table… Il connaissait le football comme personne, mais c’était sa vie, il n’y avait que ça qui comptait ».

Retranscription Girondins4Ever

(Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon Sport