Christophe Dugarry : “Je suis désolé, je serais sélectionneur, je serais fou de rage”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

    Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, a insisté sur le fait que les joueurs de l’Equipe de France n’auraient surement pas dû répondre aux médias sur le sujet de la politique en France.

    « Il faut dire à la presse et aux journalistes que ce n’est pas le moment, qu’ils s’exprimeront et donneront leur avis plus tard. Pas la veille du match, ce n’est ni le lieu ni le moment. Point à la ligne, c’est tout ce qu’il y avait à dire aux journalistes. Il n’y a pas à dire ce genre de phrases la veille d’un match. Je suis désolé, c’est déplacé. J’espère que ça ne perturbera pas trop les joueurs, mais moi, ça me gêne la veille d’un match. Je serais à la place de Didier Deschamps, je serais énervé. On sait que ce genre de match, de compétition… L’Autriche est un adversaire compliqué, qu’il faut se méfier… L’Equipe de France a un problème d’intensité, a un problème parfois d’investissement, parfois elle a aussi un peu de suffisance… Et la compétition n’a pas encore commencé que tu as déjà des mecs, qui sont capitaines, qui t’expliquent que le premier match, ce n’est pas la chose la plus importante… je suis désolé, je serais sélectionneur, je serais fou de rage. Je serais fou de rage ! Je ne sais pas de qui est la faute, mais je serais fou de rage […] Tu peux être un citoyen engagé, ça ne me pose aucun problème. Mais il y a un temps pour tout, c’est ça qui me gêne ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Photo by Stephen McCarthy/Sportsfile Photo by Icon Sport – Photo by Icon Sport