Olivier Létang : “En 2020, le club est dans une situation de banqueroute pour un certain nombre de raisons : mauvais management, mauvaises décisions économiques…”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    Hier, vous avez pu voir les propos d’Olivier Létang, qui taclait le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez. Après un extrait, voici un complément de citation, puisqu’avant cette “attaque”, le Président du LOSC l’avait déjà “taclé”.

    « En décembre 2020, quand nous avons repris le club, nous avons pris l’engagement auprès de Jean-Marc Mickeler (DNCG), que nous serions des propriétaires sérieux, fiables. Ce qui a été fait depuis, c’est que le LOSC va célébrer ses 80 ans au mois de novembre, mais qu’il aurait pu, ou dû mourir, à 77 ans. En décembre 2020, le club est dans une situation de banqueroute pour un certain nombre de raisons : mauvais management, mauvaises décisions économiques, un certain nombre d’autres choses dont on ne peut pas parler aujourd’hui… Il y a la situation par rapport au Covid, par rapport à Mediapro, l’arrêt de la Ligue… Le club est dans une économie profitable depuis trois ans et a été sauvé, ce qui veut dire qu’il y a un modèle vertueux qui existe, en synthèse. Ici, on est tous des gens engagés, passionnés, passionnels, et responsables. On est là pour la passion et l’émotion aussi […] Le club était mort économiquement en décembre 2020, je le répète. Ça a peut-être choqué. D’ailleurs, je suis surpris qu’on ait redonné un club français à une personne qui n’est toujours pas domiciliée fiscale en France, et qui a déjà fait couler d’autres clubs à l’étranger. Quand on voit la situation de ce club aujourd’hui, avec des fonds publics utilisés, en tant que citoyen et étant quelqu’un qui paye ses impôts en France, c’est assez moyen… Le club, on l’a sauvé, on lui a permis de respirer économiquement. Il est sain financièrement. On n’a pas utilisé l’argent de CVC pour réduire la dette ou trouver des capitaux propres positifs, mais on a investi sur la formation, les infrastructures, le digital. L’Académie, cela faisait cinq ans qu’il n’y avait pas de joueurs formés au club qui jouait avec l’équipe professionnelle. On en a eu huit l’année dernière, et trois qui sont titulaires. On a investi sur les infrastructures et les ressources humaines, et dans le digital ».

    Le jour où Gérard Lopez va reprendre la parole et sortir de son mutisme, nul doute qu’il aura l’envie de répondre à beaucoup de personnes…

    Retranscription Girondins4Ever