(Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport)

Julien Pernici, reporter et rédacteur pour la région bastiaise, et notamment sur Radio Alta Frequenza, il y a quelques semaines, commentait les chiffres publiés par la LFP concernant les Girondins de Bordeaux, pointant déjà du doigt le gendarme financier du football, la DNCG.

La saison dernière, la masse salariale des Girondins de Bordeaux était équivalente à… 129,3% des recettes totales. Il n’y a pas de bug. 129 % ! On se souvient d’une époque où la DNCG avait pour consigne de retoquer les clubs dont les salaires représentaient plus de 70% des rentrées. Reconnaissons à Gérard Lopez que le déficit d’exploitation des Girondins de Bordeaux a baissé : en 2022, il était de 73 millions d’euros, en 2023 il est de 44 millions d’euros. Bon, dans les deux cas, jamais ça doit passer la DNCG […] Avec 30 millions d’euros de situation nette négative, c’est une honte que Bordeaux ait pu continuer en Ligue 2 cette saison. DNCG complice, responsable ET coupable”.

Aujourd’hui, et quelques heures avant le verdict du gendarme financier du football, il s’étonnait de la différence de traitement entre l’AC Ajaccio, et le Club au Scapulaire, pointant une fois encore la DNCG du doigt.

“Bordeaux qui prend un sursis à statuer parce que la DNCG croit au 76ème numéro de claquettes de Gérard Lopez devant eux… au bout d’un moment c’est un scandale. Un type comme ça, il n’a pas les sous rubis sur l’ongle, rétrogradation […] Pour résumer, en Ligue 2, la DNCG a ce jeudi après-midi rétrogradé l’AC Ajaccio en National, et demandé des pièces supplémentaires à Bordeaux. La DNCG est au mieux incompétente, au pire complice de Gérard Lopez. Quelqu’un comme lui ne doit plus être cru sauf s’il a les sous rubis sur l’ongle en première instance”.

Nul doute que l’instance appréciera.

La DNCG est au mieux incompétente, au pire complice de Gérard Lopez. Quelqu’un comme lui ne doit plus être cru sauf s’il a les sous rubis sur l’ongle en première instance.

— Julien Pernici (@JulienPernici) June 27, 2024