Jérémy Mathieu raconte les deux fois où il aurait pu signer aux Girondins de Bordeaux
Dans Colinterview, l’ancien latéral gauche, Jérémy Mathieu, a confirmé qu’à un an de la fin de son contrat à Toulouse, il voulait rejoindre les Girondins de Bordeaux.
« Quand je pars en Espagne, non, ça s’est fait comme ça naturellement. Après, il y a eu l’épisode où je dois partir à Bordeaux… Le Président de l’époque, Sadran, n’a pas voulu que j’y aille, et je lui ai dit qu’il n’y avait aucun souci, que j’allais honorer ma dernière année de contrat… Donc je lui ai dit que je ne renouvellerai pas derrière mon contrat et que je partirai comme ça, libre. Il m’a dit ‘ok, il n’y a pas de problème’. J’ai honoré ma saison, je me suis toujours donné à 100% dans tous les clubs que j’ai fait, et je suis parti ».
Est-ce qu’il mit du temps à digérer ce non transfert ?
« Non, franchement non… Après, j’ai parlé avec Alain Casanova qui avait repris l’équipe, il m’a laissé un peu de temps… Je lui ai dit ‘ça ne s’est pas fait avec Bordeaux, maintenant je suis là avec vous, je vais me donner à 100%, il n’y a aucun problème, mais sachez qu’en fin de saison je pars, ce ne sera pas la peine de me demander de venir dans le bureau et de parler d’une prolongation, ma décision est prise et je vais partir’. Ce moment-là, je ne savais évidemment pas que ça allait être Valence. Il y avait toujours Bordeaux car Laurent Blanc devait y être. Il m’avait appelé et du coup ça ne s’est pas fait avec Bordeaux parce qu’il s’est engagé à la tête de l’Equipe de France ».
A la fin de sa dernière année de contrat, Bordeaux était encore là.
« Les opportunités concrètes, il y a Bordeaux, avec Laurent Blanc, et je pouvais aussi partir en Italie au Genoa. Le premier choix en fait, c’est Bordeaux, parce que Laurent Blanc m’appelle et me dit que c’est bon, c’est sûr, je vais venir aux Girondins. Moi, j’y voyais un plus, parce que c’était un palier un peu plus haut que Toulouse. Et du coup, au dernier moment, à une semaine de la signature, Laurent Blanc reprend l’Equipe de France. Et dans la continuité, un agent m’appelle et me dit qu’il y a Valence qui me veut. Ça s’est fait comme ça ».